Sonntag, 3. September 2017

El Tornado-O Tornado


                                                                           
Les deux amoureux, vent chaud et froid, à chaque enlacement tourbillonnent, court-circuitent, se soudent hermétiquement en association de malfaiteurs, toute batterie rechargée, quintuplant d'énergie, ne faisant plus qu'un; fort de la force de frappe de destruction à grande échelle, bien plus massive, El Tornado, furieuse et aveugle telle un missile lancé à fond la caisse dans une course vertigineuse, folle, punitive, file à tombeau ouvert faisant cap sur le Texas pour un massacre, un rasage, une démonstration de la force de la nature sans bras de fer comme pour dire:"La nature peut s'autodétruire elle même et n'a besoin de prétentieuses grandes puissances dont elle détruit tout engin de la mort!" ...Quand elle frappe et martèle tout et tous grandes et petites puissances se terrent tels des rats fuyant des flammes meurtrières pendant qu'elle enflammée, danse, tangue bougeotte, s'ondule tout en fracassant tout tout autour pour ne s’arrêter qu'à épuisement des cartouches, perte d'énergie sur une fonte de deux courants, capricieuse et terrifiante, cruelle, Noces éclipses, en divorce arraché du ciel et de la terre, sans témoins ni attaches, abandonnée de tous, sans procès ni condamnation...La Tornade de la mort, mort née, disparue et invisible n'aura droit ni au cercueil de mort, encore moins d'une tombe, même pas de cul-de-basse-fosse, disparue, évaporée dans l'air...

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