Sonntag, 9. April 2017

Bruno Tshibala, Premier ministre. Et alors ?




Par Lomomba Emongo
Chacun en est témoin. Le 19 décembre 2016, Joseph Kabila outrepassait son mandat constitutionnel comme chef de l’État. Sa légitimité sur mesure, issue du « dialogue » conduit pa Edem Kodjo sous l’égide de l’Union africaine ne dura que le temps d’en parler. Un petit mois
plus tard, Kabila et son Premier ministre également sur mesure, couvrira le sieur Edem Kodjo de ridicule en se précipitant dans le nouveau dialogue conduit cette fois-ci par la CENCO. Un peu plus de trois mois après la signature de l’Accord dit de la Saint-Sylvestre, sous les auspices de ladite CENCO, le même Kabila couvrira à leur tour les évêques de ridicule en ignorant purement et simplement leurs efforts de médiation, en consultant l’opposition pour l’énième fois pour son propre compte.
Le 6 avril dernier, il se fixait un délai de 48 heures pour se doter (plus que pour doter le Congo) d’un Premier ministre bien évidemment sur mesure. Ainsi fut nommé Bruno Tshibala, un transfuge de l’UDPS de feu Étienne Tshisekedi, Premier ministre de transition. Alors que cette comédie réjouit certains et fait grincer des dents à d’autres, je me dis : « Bruno Tshibala, Premier ministre de transition. Et alors ?» En effet, je ne m’attendais à absolument à rien de moins de la part de J. Kabila. D’autant que ce qui se passe aujourd’hui s’est déjà vu au Congo-Kinshasa. 1965 : Joseph Kasavubu, président de la république, joua avec le feu en nommant Évariste Kimba, contre Moïse Kapend-Tshombe dont la CONACO avait réuni 122 députés sur 167. Mal lui en prit le 25 novembre 1965. Mobutu, le tombeur de Kasavubu, s’amusa à son tour à changer de Premier ministre de transition (Ngunz Karl-I-Bond, MungulDiaka,Birindwa, Likulia, etc.) contre la volonté de la CNS qui avait élu Étienne Tshisekedi. Mal luien prit le 7 mai 1977. De sorte qu’en nommant Bruno Tshibala en lieu et place de Félix Tshisekedi, candidat pressenti du Rassemblement au poste de Premier ministre, J. Kabila n’innove pas en réalité.
Si je me demandais ce que vaut à ses yeux Brunon Tshibala ? Je me répondrais : certainement pas davantage que son prédécesseur, Samy Badibanga, le Premier ministre de 4 mois. Que voilà un nouveau jouet dans ses mains, qu’il ne se privera pas de jeter à la poubelle après bref usage. J’exagère ? Voici mes arguments.
• Je ne serais pas étonné si Bruno Tshibala s’avérait un Premier ministre de transition parfaitement inutile pour le peuple du Congo, parce docile au diktat de J. Kabila, à l’instar d’un Samy Badibanga de dorénavant triste mémoire. Ce qui sera le cas s’il dure les 9 mois de la transition, soit jusqu’à l’élection et à l’assermentation du nouveau président de la république qui s’empressera de s’en débarrasser.
• Je ne serais pas surpris non plus si Bruno Tshibala était déposé sans autre forme de procès et sans la moindre considération (comme un certain Samy Badibanga), à la moindre velléité d’insoumission de sa part au diktat de J. Kabila à qui il doit, seul, sonposte. Et pour qui il n’a pas hésité à quitter les rangs du Rassemblement dont il voudrasans aucun doute se réclamer pour faire Premier ministre issu de l’opposition à J. Kabila.
• Je ne crois pas me tromper en affirmant que le rôle véritable de Bruno Tshibala à la primature du Congo, aux yeux de J. Kabila, est de mieux diviser et d’affaiblir davantage l’opposition, particulièrement celle cristallisée dans le Rassemblement depuis la rencontre de Genval (Belgique). D’autant plus que le sieur Tshibala n’est à proprement parlé plus tout à fait de l’opposition, puisqu’il est désormais au pouvoir – comme, avec et grâce à J. Kabila.
• Que Bruno Tshibala joue sans faute la partition d’homme de paille, écrite à l’avance pour lui, ou non, je ne doute pas que l’heure de vérité ne tardera pas à sonner pour lui(qu’il demande à Samy Badibanga ce qu’il pense de J. Kabila). Par exemple lorsqu’il sera
amené à choisir entre les revendications légitimes du peuple excédé et le diktat de J.Kabila en collusion avec les intérêts rwandais, ougandais et occidentaux au Congo. Dansle premier cas de figure, il pourrait à la limite se racheter un improbable crédit politique
en claquant la porte (las, Vital Kamhere ne s’est jamais remis d’avoir servi J. Kabila jusqu’à la servilité !). Dans le deuxième cas de figure, il normalisera son statut d’homme de paille et d’ennemi de la souveraineté du Congo avant d’entrer dans les oubliettes de l’histoire (qu’est devenu un Faustin Birindwa d’aussi triste mémoire ?).
• J’espère me tromper, mais quelle que sera l’attitude du Premier ministre Bruno Tshibala, sa primature hors de toute légitimité, même celle politique, issue de l’Accord dit de la Saint-Sylvestre, est vouée à se terminer dans la douleur. Pour le peuple du
Congo qui devra tout recommencer, davantage que pour lui, qui ne tient qu’à la seule volonté de J. Kabila aux abois. Je ne doute pas en effet que le clash arrivera, sinon toutde suite lors de la nomination des ministres et des mandataires de l’État par exemple,alors un peu plus tard lors d’un inévitable affrontement avec le diktat de J. Kabila à propos d’une probable tentative de modification de la constitution ou de l’organisation des élections si peu transparentes se veuillent-elles – à moins de la soumission à J.
Kabila.
• À la lumière de ce qui précède et jusqu’à preuve du contraire, je reste persuadé que le gouvernement Tshibala n’est qu’un intermède dans le plan de J. Kabila de conserver le pouvoir coûte que coûte. Que, par conséquent, cet intermède constitue une forme machiavélique de prolongation de l’imbroglio politique, sans le moindre souci pour le haut intérêt du peuple du Congo. D’une part, je ne vois pas comment J. Kabila qui a survécu au 19 décembre 2016 et à l’Accord dit de la Saint-Sylvestre se formaliserait pour survivre à un gouvernement dont il est la seule raison d’être ; d’autre part, je vois d’ici J.Kabila organiser de nouvelles consultations ou négociations autour d’une énième
transition, à moins que ce ne soit d’un référendum en vue de la révisionconstitutionnelle devant lui permettre de se représenter à la prochaine élection
présidentielle – sous réserve que l’opposition se montre à la hauteur de sa tâche, pourune fois.
Dois-je le redire, Bruno Tshibala n’a aucune chance de réussir. Il n’en a aucune de s’imposer comme le chef de gouvernement issu de l’opposition, notamment en tenant tête à J. Kabila. Il n’en a pas davantage de s’imposer comme le Premier ministre de transition attendu, ayant mandat de conduire le pays vers des échéances électorales et disposant pour ce faire des moyens de sa politique, tous les instruments de la souveraineté étant à ce jour sous le strict contrôle de J. Kabila.
Cela dit, ma véritable préoccupation se trouve ailleurs. Je me répète à dessein : « Bruno Tshibala, Premier ministre. Et alors ?» J’y entends que J. Kabila, homme fort du Congo, est un couteau à double tranchant. Certes, Bruno Tshibala lui doit tout. Mieux, il y a des chances, s’il veut se survivre au pouvoir, qu’il lui obéisse au doigt et à l’œil. Mais c’est ce que va faire l’opposition cristallisée dans le Rassemblement qui sera déterminant pour l’issue de sa primature. Pour la sortie de crise. Pour l’alternance politique au sommet ou la prolongation de J.Kabila au pouvoir. Je suppute trois attitudes possibles du Rassemblement.
• Le Rassemblement s’époumonant à contester la nomination de Bruno Tshibala. Le cas échéant, elle consoliderait la position de J. Kabila, arbitre suprême au-dessus de la mêlée, à qui il serait ainsi demandé de réviser sa décision. Avec, en prime, une nouvelle course à la primature (pour seulement 9 mois, et encore !). Pour dire le moins des divisions que le Rassemblement devra gérer, le cas échéant, entre les pour et les contre Tshibala, les plus et les moins introduits auprès de J. Kabila.
• Le Rassemblement ignorant J. Kabila et son Premier ministre de pacotille. Ce qui lui permettra de se concentrer sur la contestation non pas d’une nomination sans avenir, mais bien de J. Kabila en personne comme chef de l’État. Ce serait l’occasion de marteler le message que tous les Congolais et toutes les Congolaises ont déjà parfaitement intégré : ne jouissant d’aucune légitimité– à plus forte raison son Premier ministre sur mesure – J. Kabila doit partir d’ici la fin de l’année 2017.
• Le Rassemblement anticipant et désignant son candidat à l’élection présidentielle à venir. Les difficultés prévisibles du gouvernement Tshibala lui serviraient alors d’arguments électoralistes. Ce serait, du reste, le moment d’intensifier l’occupation du terrain électoral dans l’arrière-pays généralement laissé pour compte. Le moment, aussi, d’affûter sa critique au bilan plus que catastrophique de J. Kabila à la tête du pays.
Que va faire le Rassemblement ? Saura-t-il capitaliser sur l’échec annoncé du tandem KabilaTshibala pour prendre résolument et pour une fois le parti du peuple, en lieu et place des tractations qui n’ont jamais servi qu’à prolonger ce que Jean-Paul Sartre appelait « la solution néocolonialiste » ? Tiendra-t-il uni le temps qu’il faut, pour imprimer au Congo-Kinshasa letournant décisif de son histoire depuis la mise en échec du gouvernement Lumumba ?

Freitag, 7. April 2017

L'imprévisible D.Trump dégaine

Le même Donald Trump qui avait déclaré que la place de l'ex Président francais qui avait laisser pleuvoir sur la Libye des armes à feux que sa place se trouvait derrière des barreaux, ce même Donald Trump qui reprend une des phrases des plus idiote et insesnsée qui veut qu'il y ait différents mondes dont les État Unis et quelques pays Européens fabriquants d'armes de destructions massives, beaucoup plus civilisés...nations les plus civilisés...il reprend le même credo qu'un Busch avant le coup de l'Irak. le même, le refrain de Tedeum, l'hymne de la mort et par là, l'acte des frappes américaines en Syrie sans attendre quelques enquêtes. L'affaire Syrienne, divise avant comme après, il y a eu tout comme à Khan cheikhoun une attaque chimique en 2013, Août, plus précisément, une attaque analogue avait bel et bien eu lieu occasionnant un lourd bilan d'un millier de victimes, cette fois là, Donald Trump avait fait campagne pour une politique non interventionniste et se qualifiait de partisan du dialogue; Point n'est besoin de le rappeler, en tout début de son rentrée en fonction, il ordonne le vérouillage des frontières américaines en interdisant l'entrée des réfugiés Syriens, forcément, cette ci, le président américain fait le contraire de ce qu'il a dit, il y-a t-il contradiction entre l'acte et la parole? Jugez en vous même!

Mittwoch, 5. April 2017

RDC: Ministre Bouche-trou-Ministre de paille "VISIODIO"

La Nomination d'un 1er Ministre, avec mandat de courte durée, un élément indicateur mais pas un événement de grande portée, peut être bien un baromètre!
 Nomination aussi compromettatnte que celle d'un Samy Badibanga taxé de traître vis à vis de l'ÙDPS,
d'avant la fin du mandat de Kabila mais aussi et surtout d'avant les élections du Président de la République et des institutions de l'état. Avec cette suite d'une page qui redémarre dans l'incertitude, le suspens fera long feu et ne sera pas à même de calmer les esprits eu égard aux enjeux et à l'attente des partis en opposition dont les objectifs et buts sont totalement opposés et n`aura pas d'effet extincteur du chaos voulu qui prévaut actuellement en RDC et qui en réalité ne profite même pas aux manipulateurs ou mieux aux incendiaires.
Une chose est cependant certaine, les prochaines élections auront bel et bien lieu quelque soit les manoeuvres des uns et des autres, à ce propos, même des allumages des foyers de tensions ne viendront pas à bout du calendrier constitutionnnel qui est l'élément de réference, garde fou de toutes sortes de distractions stratégiques au fin de bloquer, d'enrayer la machine démocratique qui a recu son vidange d'huile avec des échecs bien salutaires de la Cenco et consorts, lesquels contrairement à l'attente de certains stratégistes du gain de temps et reports en cascades; dans le but de jouer des prolongations, pour raisons d'absence d'unanimité des partis, de procèdure et autres...
Ce sont donc là des échecs qui auront démontrer des intentions jusque là, cachées de ceux qui sont menacés d'être relegué dans des garages de la République pour raisons d'incompétence et de fin de mandat, ceux qui auront lutter en vain pour leur survie politique.
Bientôt, les choses sérieuses commencent et mettrons à nue touttes manoeuvres de sabotage, la nomination du 1er ministre, eu égard au court temps de son mandat et du simple rôle d'accompoagnateur, d'un pont ou d'une transition vers les prochaines élections, a bien sure son importance pour les uns et pas pour les autres qui sauront tiré profis de la situation en période de propagande.

                                                                             
Cette nomination est en fait l'occasion de réecrire des nouvelles et pertinentes questions en versionr futuroscopique bien proche à savoir:
Le 1er ministre désigné par Kabila émettra -t-il sur la même longueur d'ondes, venant de l'opposition ou de l'opposition dure?
A-t-il deja été contacté alors si oui, qui auront rencontré Kabila, 24 heures au paravant? Parmi les pr´posés, Félix, le candidat de l'union ou soit de l'opposition réunie.
Si jamais celui ci venait à être nommé, l'effet accalmie resurgira-t-il entre les camps enemis? Si oui, il sera bien entendu de courte durée avant les empoignades électorales et accusations de tricheries bien entendu. 
Si le prochain 1er ministre est un pantin et non félix qu'adviendra-t-il?
Et si la surprise était au rendez vous avec la nomination de Félix Tshisekedi, ce qui n'est que supposition, ne s'agirasit-il pas d'une nomination pour la noyade politique bien compromettante au bénéfice de Kabila?
Quand bien même il serait nomé à ce poste, ne serait-il pas de bonne stratégie de rejeter celle ci pour éviter d'être taxé de complice
d'une incompétence notoire au risque de porter le lourd chapeau d'un mandat plus que négatif?
Cela étant, la virginité de félix resterait sans tâche si celui ci, en refusant d'être un ministre au plus court mandat, s'éleverait bien au summum de la pyramide politique en prenant du poids et de la prétention à briguer la présidence car, en acceptant de servire dans les rangs du kabilisme et surtout en dessous quand bien même il s'agirait d'un coalition, la montée de l'ascensseur vers le summum de la présidence risquerait d'être entachée par un passé d'élève traitre.
Félix Tshisekedi, par la force des choses et de son propre parcourt qui est bien mature politiquement pour faire cavalier seul et ne compter que sur son électorat, ferait plutôt mieux de ne pas prendre place à la table du diable voire de faire route avec celui ci. Vu sous ces angöles, le prochain 1er ministre risque de paraitre et d'être à la fois un homme de paille, une marionette maléable dansd tous les sens et à la merci deceux qui le noyeront dans les eaux profondes de la magouille politicienne.
-1er minstre pour quel durée de mandat, le plus court après celui éclaire de Samy Badibanga?
-1er minstre en papier chiffon et paille bien flammable?
-Une Primature de sentinelle de nuit?
-Un prêt à porter bien étroit pour le gabarit et le lourd poids de Tshisekedi qui devrait désormais afficher:
"Pas à vendre ni à acheter, surtout pas corruptible et pas du tout prêt à la trhison et à composer avec un diable sémant la contagion!", Avec cette stratégie, Félix conformerait qu'il est bien présidentiable sans propulsion à vapeur, il suivrait ce shéma et monterait au trône de la république sans composé avec l'opposition aux abois...
À noter que en politique, les magouilles sont aveugles et ne connaissent aucune loi...ouvrir l'oeil et le bon!
Il se pourrait que ce ministre soit un bouche-trou sans véritable portefeuil...
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