Donnerstag, 21. April 2016

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A la Une: la conférence de 

presse de Dilma Rousseff

mediaLa présidente brésilienne Dilma Rousseff lors de la conférence de presse à Brasilia, ce lundi 18 avril 20 1 6.REUTERS/ Adriano Machado
La conférence de presse de Dilma Rousseff en Une de la presse
 brésilienne
« Je me sens victime d’une injustice » cette phrase prononcée par la
présidente Dilma Rousseff lundi fait la Une de toute la presse brésilienne 
ce matin.Pour le Jornal do Brasil, la présidente considère cette procédure 
de destitution comme une tentative d’élection indirecte. « Dilma a fait 
référence au vice-président Michel Termer, sans citer le nom de l’élu du 
PMDB » raconte le journal. « Il est important de reconnaitre qu’il est
 extrêmement inhabituel, bizarre et étonnant qu’un vice-président en
 exercice conspire ouvertement 
contre sa présidente. Dans n’importe quelle démocratie du monde une 
personne qui ferait ça ne serait pas respectée, parce que la société n’aime
pas les traitres » a ainsi affirmé Dilma Rousseff.

« La présidente a dit qu’elle ne s’abaisserait pas et qu’elle continuerait
 de lutter pour qu’on ne lui retire pas son poste » précise O Globo pour 
qui Dilma Rousseff « semblait 
relativement abattue et fatiguée même si elle se dit confiante ».

La Folha de Sao Paulo détaille quant à elle la stratégie de défense face
à l’offensive du gouvernement qu’est en train de mettre en place le vice-
président. « Michel Temer réunit 
son équipe pour combattre le discours de victimisation du PT » peut-on 
ainsi lire. Selon ses proches, Michel Temer serait gêné par les accusations
 de Dilma Rousseff alors que lui aussi se sentirait victime d’une injustice.
 Michel Temer qui pourrait assurer l’intérim à la tête du Brésil en cas de vote
 en faveur de la destitution de Dilma Rousseff de la part des sénateurs.

Le contre-la-montre se poursuit pour tenter de trouver des rescapés 
en Equateur
Une course contre-la-montre : c’est exactement ce qui se déroule comme
en témoigne la- Une d’El Mercurio où l’on voit une photo de sauveteurs 
tentant de trouver des personnes vivantes sous les décombres. La Une
 de La Hora met quant à elle en lumière le lourd bilan avec une photo de
 cercueils empilés les uns sur les autres et trois chiffres encadrés : 413
pour le nombre de morts, 2 000 pour ce qui est des blessés et 100 000, 
ce qui représente le nombre de personnes touchées par cette catastrophe
 naturelle.

Le quotidien El Tiempo donne la parole aux rescapés de la ville de

Manta qui racontent comment ils ont vécu cette tragédie. « C’est 

comme si on avait bombardé la ville » affirme Hernan Baque, au

milieu des rues où le verre, les tuiles, les câbles ou encore les

poteaux jonchent le sol. Une ville où toutes les maisons se sont

 effondrées et où celles qui sont encore debout représentent

désormais une menace.Selon El Mercurio, 304 répliques ont
été enregistrées depuis la secousse de samedi de 7,8 sur

l’échelle de Richter.
 Pour El Tiempo, la plus grosse réplique pourrait être

 économique. L’Equateur était un pays déjà en crise économique,

explique le journaliste et, ce séisme, couplé au prix très bas

 du pétrole et au fait que depuis l’an 2000 l’économie locale
 est « dollarisée », risque de faire plonger les revenus et

d’exploser les primes de 
risque.
Accident mortel au passage du convoi de l’ambassadrice 

américaine aux Nations unies au Cameroun
En tournée au Cameroun avec des responsables du Pentagone

 dans le cadre de la lutte régionale contre le groupe islamiste

 armé Boko Haram, le convoi de Samantha Power a percuté

un jeune garçon qui est décédé malgré les soins prodigués nous
détaille ce matin leNew York Times, dont l’un des journalistes

 se trouvait dans le convoi.Agé de sept ans, cet enfant était

 venu voir ce convoi. Distrait par le passage d’un hélicoptère

 il a été percuté par un des véhicules qui s’est tout de suite arrêté,

contrairement aux autres nous raconte ce journaliste. Dès qu’elle

 a été mise 
au courant Samantha Power a tout de suite dit qu’elle voulait revenir sur

 les lieux du drame et rendre visite à la famille. Ce qu’elle a fait, contre

 l’avis de sa garde rapprochée. Elle est restée une demi-heure avec

 les parents de la jeune victime avant que le convoi ne reprenne la

route, cette fois à une vitesse réduite, pour éviter un autre drame.

Au tour de New York de voter dans les primaires américaines
Le magnat de l’immobilier est crédité de 53% d’intention de vote.

Loin devant sesdeux rivaux John Kasich, avec un peu moins de 23%,

et le texan Ted Cruz, avectout juste 18%. Autant dire que cette primaire

n’est qu’une formalité pour DonaldTrump comme l’explique le

New York Times.

Mais malgré son avance dans les sondages, le milliardaire n’a cessé de

battre le pavé lundi pour tenter de convaincre les minorités de voter pour lui.

Une primaire qui devrait permettre à Donald Trump d’accentuer son avance

sur Ted Cruz et à John Kasich de revenir, très légèrement,
sur le Texan.

Côté démocrate, là aussi il y a une grande favorite : l’ancienne secrétaire

 d’Etat Hillary Clinton. Après sept revers sur les huit derniers scrutins,

Hillary Clinton a, là, l’occasion de mettre fin à une mauvaise série et les

 sondages, comme l’affirme le Washington Post, plaident en sa faveur.

53% en faveur de l’ancienne 
secrétaire d’Etat contre un peu plus de 41% pour Bernie Sanders. Il faut

dire qu’Hillary Clinton a fait preuve d’une débauche d’énergie sans

 précédent dans cet tat considéré comme son Etat d’adoption par la

revue en ligne Politico. Elle a été boire du thé dans le Queens, a

joué aux dominos à Harlem avant de se déplacer en métro dans le

Bronx. Une campagne qui n’avait pas été prévu par son équipe

comme le détail la revue politique puisque personne n’imaginait 

que Bernie Sanders ferait preuve d’une telle résistance.

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