Mittwoch, 11. November 2015

Birmanie: les militaires vont «transférer le pouvoir pacifiquement»



En Birmanie, les anciens militaires promettent de céder le pouvoir.
L’opposition pro-démocratique revendique une victoire écrasante 
aux élections législatives de dimanche. La commission électorale
a confirmé que la Ligue nationale pour la démocratie (LND) de 
l’opposante Aung San Suu Kyi avait déjà gagné 211 sièges sur 230
 ; des résultats annoncés à la chambre basse. Le parti des anciens
 généraux actuellement au pouvoir a admis sa défaite et il s’engage
 à assurer une transition pacifique.
Avec notre correspondant à Rangoon, Rémy Favre
L'armée promet de céder le pouvoir dans le calme. Trois jours après le
scrutin, le président birman Thein Sein a reconnu la défaite de son parti
,celui des anciens généraux, qui, pour le moment, n’a remporté qu’un
peu plus d’une dizaine de sièges à la chambre basse. La dirigeante de
l’opposition pro démocratique Aung San Suu Kyi lui a écrit hier, mardi
10 novembre pour lui demander de le rencontrer, lui, ainsi
que le chef de l’armée, afin d’évoquer la question du transfert du pouvoir.
Les résultats définitifs pas avant plusieurs jours
Le président birman accepte cette réunion, précisant qu’il attend
l’annonce des résultats définitifs de l’élection pour recevoir Aung San Suu Kyi.
La commission électorale publie des résultats préliminaires toutes les trois
heures environ, mais pour un nombre de sièges limité à chaque fois. Il faudra
donc attendre encore plusieurs jours avant de connaître les résultats définitifs
Une longue période de transition
 Le président birman promet la stabilité avant que les nouveaux parlementaires
 prennent leur fonction. Cette période de transition sera longue : les députés 
nouvellement élus ne siègeront pas avant fin janvier 2016. Ils éliront ensuite 
un président – peut-être un membre de la LND si la majorité est suffisante - 
et ce président formera un gouvernement au mois de mars suivant.Ce mercredi,
 le président français François Hollande a félicité Aung San Suu Kyi « pour son 
rôle déterminant dans les progrès de la démocratie en Birmanie », où les résultats
 partiels des élections créditent son parti d'une victoire historique. « Le chef de
l'Etat a rappelé que la France restait très attentive au respect de la volonté du
peuple birman, à l'apaisement des tensions politiques et religieuses et à la
poursuite de la réconciliation nationale voulue par Mme Aung San Suu Kyi.
Les engagements pris à cet égard doivent être respectés », a encore indiqué
l'Elysée.

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