La Hongrie se trouverait-elle en guerre contre les migrants?
Oui car l'ordre, le feu vert donné; l'officialisation de la licence de tuer sans sommation est désormais chose recommandée. Est-ce de la démence, est-ce la peur des envahisseurs d'une autre planète?
Non! c'est en réalité la mesure la plus pratique des tous ceux qui veulent protéger leur morceau de pain. L'arme a feu est, depuis ces débuts d'exode le moyen le plus dissuasif auquel des Européens ont pensé et confié la sale besogne aux soldats Égyptiens, gardes frontières, asiatiques grecs et autres ont recouru. Ce 1er ministre hongrois, Victor Oban, aux allures sanguinaires est l'architecte des murs construits aux frontières dans six départements limitrophes de la Serbie, la Croatie, la Slovénie et l'Autriche.
La nouvelle loi n'a eu aucune difficukté pour atteindre et dépassé l'attente, c'est par 151 voix contre 12 et 27 abstentions. Le texte entérine la possibilité de déployer massivement des militaires aux frontières et autorise l'armée et la police à ouvrir le feu contre des migrants, le reste de circonstances atténuantes n'est que de la poudre aux yeux. La police, que dis-je, l'armée est autorisée à faire du porte à porte eventuellement cachés pour les déloger
DÈs ce 15 septembre, cette loi criminelle entre en vigueur et pourtant, rares sont les migrants qui seraient tantés de rester dans ce pays devenu un mouroir et qui n'attire personne
La Hongrie a vu transiter 225.000 migrants depuis le début de l'année, qui dans leur très grande majorité ont poursuivi leur route vers l'ouest de l'Europe.
Budapest a fait ériger une clôture barbelée sur les 175 km de sa frontière avec la Serbie, et a entrepris de faire de même sur des segments de ses frontières avec la Roumanie et la Croatie. Cette licence à tuer intervient á deux jours d'un Conseil européen consacré à la question migratoire, le dirigeant hongrois est une nouvelle fois la cible des responsables sociaux-démocrates.
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