Donnerstag, 8. Dezember 2016

Rwanda: Paul Kagame renonce à un 3è mandat


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Howard Buffett and Rwandan President Paul Kagame speak with Bloomberg TV host Betty Liu in the studio in New York, NY, Monday, December 11, 2013.
Visiblement, le vent du changement souffle sur le continent. Les chefs d’Etats africains qui détiennent le record de la longévité au pouvoir, se retirent les uns après les autres.
Le dernier en date est Paul Kagamé, 59 ans, le président rwandais qui renonce à briguer un 3è mandat en 2017.
Il a fait part de sa décision publiquement, en exhortant les cadres du parti au pouvoir, le Front patriotique rwandais (FPR), à réfléchir sur la manière de consolider les acquis. Lesquels  qui doivent être, selon lui,  axés sur la continuité et la stabilité du pays.
Récemment, rapporte la presse locale, une partie de la population souhaitait un amendement constitutionnel pour permettre à M. Kagame de briguer un troisième mandat à la tête de son pays.
Selon les dispositions de la Constitution rwandaise, le mandat du président Kagame, réelu en 2010, arrive à son terme en 2017.
A noter que le président a invité ses compatriotes à s’unir et à travailler ensemble pour un meilleur avenir du pays. Il a lancé cet appel lors de la réunion du Conseil exécutif national du FPR.
« Certes, c’est au peuple rwandais de décider de cette proposition [pour un troisième mandat]. Je ne peux pas non plus fuir mes responsabilités, mais il faut surtout réfléchir sur ce qu’il adviendra du Rwanda en 2017 », a déclaré M. Kagame.
Après Paul Kagame, a qui le tour ?

SI CETTE INFORMATION N'EST PAS UN CANULAR JOURNALISTIQUE DE MAUVAIS GOUT,IL SIED DE RECONNAITRE MERITOIREMENT A KAGAME UNE STATURE D'HOMME D'ETAT ET UN PROFIL DE DEMOCRATE QUE FORT PEU DE GENS LUI ATTRIBUERAIENT AUTREMENT EN DEPIT DES BRILLANTES REALISATIONS SOCIO-ECONOMIQUES DE SA GESTION.IL RESTERAIT ENCORE CEPENDANT A VOIR COMMENT SERAIT ORGANISEE SA SUCCESSION DANS UN PAYS QUI N'EST PEUT-ETRE PAS ENCORE TOTALEMENT SORTI DES TRAUMATISMES D'UN GENOCIDE RECENT ET D'UNE HISTOIRE RELATIVEMENT CLIVANTE.
NUL DOUTE QU'UNE EVOLUTION POLITIQUE "FORTE" CONSECUTIVEMENT AU RETRAIT DE KAGAME FERAIT OBLIGATOIREMENT REFLECHIR CERTAINS " ULTRA CONSERVATEURS" AU BURUNDI VOISIN .
PLUS L'AUDACE DE L'EXPERIENCE RUANDAISE SERAIT GRANDE EN TERMES SOCIOLOGIQUES,PLUS ELLE AURAIT DE L'IMPACT SUR LE CONTINENT ET LA SOUS-REGION.

Léonard Mbuyi Mutobola

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