À Rennes, un jeune homme désemparé abattu de cinq balles par la police
Dans la nuit du 2 au 3 décembre dernier
, un Sénégalais de 27 ans a reçu cinq
balles dans le corps. C’est un policier
qui a tiré. L’incompétence manifeste
des agents de l’ordre couverte plus
que jamais par l’état d’urgence, voilà
qui explique probablement le drame.
La version des journaux « respectables »
, reprise de la version du procureur, ne laisse pas d’intriguer, sinon de révolter.
, un Sénégalais de 27 ans a reçu cinq
balles dans le corps. C’est un policier
qui a tiré. L’incompétence manifeste
des agents de l’ordre couverte plus
que jamais par l’état d’urgence, voilà
qui explique probablement le drame.
La version des journaux « respectables »
, reprise de la version du procureur, ne laisse pas d’intriguer, sinon de révolter.
abattu par la police à Maurepas, Rennes.DansLa semaine dernière, un homme est mort
la nuit de mercredi à jeudi, du 2 au 3 décembre
2015, un ami lui a proposé de venir dormir chez
lui, ce qu’il a fait. Au cours de la nuit, il s’est
réveillé, comme pris d’une crise d’angoisse.
Son ami est venu le calmer et il s’est rendormi.
Puis il s’est à nouveau réveillé et il est allé
chercher un couteau à pain avec lequel il s’est
auto mutilé. Son ami a essayé de le maîtriser,
sans y parvenir, et, ce faisant,il a été blessé.
Cet ami a donc appelé les pompiers au secours.
Les policiers sont arrivés sur les lieux. Face à
cet homme armé d’un simplecouteau à pain
la police pourtant équipée de tazers, gazeuses,
matraques, flash balls, l’a abattu de cinq
balles dans le haut du corps.Cet homme
s’appelait Babacar Gueye. Il était sénégalais.
Il avait 27 ans.Nous lui rendons hommage
lors d’une marche, organisée samedi
12 décembre 2015, à 12h, au départ du
centre commercial du Gast, à Maurepas.
et Outre l’écran (Blog de Mediapart)
« Mes cheveux sont noirs comme la nuit
mes yeux noirs comme des hiboux »
notait Babacar Guèye dans un texte
qu’il donna lors d’un atelier d’écriture en
novembre dernier. Texte lu lundi soir par
un de ses amis lors d’un premier
rassemblement en hommage au jeune
homme disparu. Puisse l’œil d’un hibou
démasquer une bonne fois le mystère
d’un homme et l’emporter loin des villes
où sévit la police à l’heure d’un socialisme
à la Hollande qui se fait plus que jamais anti
chambre d’un fascisme impatient d’advenir
à cor et à crime !
« Mes cheveux sont noirs comme la nuit
mes yeux noirs comme des hiboux »
notait Babacar Guèye dans un texte
qu’il donna lors d’un atelier d’écriture en
novembre dernier. Texte lu lundi soir par
un de ses amis lors d’un premier
rassemblement en hommage au jeune
homme disparu. Puisse l’œil d’un hibou
démasquer une bonne fois le mystère
d’un homme et l’emporter loin des villes
où sévit la police à l’heure d’un socialisme
à la Hollande qui se fait plus que jamais anti
chambre d’un fascisme impatient d’advenir
à cor et à crime !
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