Donnerstag, 5. November 2015

Egypte: L´Armée devance le putsch de la rue

Egypte: L´Armée devance le putsch de la rue




Egypte


Il n´y a pas eu de surprises, les frères musulmans, à une écrasante majorité, devaient tout simplement faire une formalité pour maintenir et confirmé ce samedi le texte.

Il y aurait eu des fraudes mais hélas, la pilule sera difficile à avaler. Le projet de constitution dont la rédaction est signée frères musulmans a bel et bien était approuvée.

Violences et protestations, attaques de toutes sortes n´y ont rien fait. Al Ahram, le journal gouvernemental a publié un décompte provisoire. 

Dimanche, incluant deux étapes du scrutin reparti sur deux samedis soit, 64% d´électeurs Egyptiens auraient dit oui au texte contesté et controversé.
Morsi a donc vu sa loi, plutôt, d´après ces dires, la fameuse loi de dieu, « acceptée », par les membres, frères musulmans.

Dans tous les cas, il transpire de cette situation des plaintes, des voix dissidentes qui semblent être étouffées et dont personne ne veut entendre.

Pendant que l´opposition aboie, le train de la charia poursuit sa route et prétend aller droit au but, vers un : «  un état moderne et démocratique, en tournant la page de l´injustice et de l´oppression », ce communiqué du parti liberté et justice, branche politique de la confrérie dont 

Morsi est membre, utilise des mots et le même vocabulaire d´usage en démocratie.
La seule différence est que les actes et la répression à peine que la rue se révolte trahissent une manière draconienne de réprimé.

Près de deux tiers des électeurs ont approuvé samedi le texte, critiqué pour sa tonalité islamiste, et contesté par l'opposition qui dénonce des fraudes massives.
Pendant ce scrutin, des femmes auraient eu des pressions, il y a à signaler aussi le manque d´observateurs impartiaux   dans des bureaux de vote.et de magistrats malgré des irrégularités, le oui avait des fortes chances de passer.

Il faut aussi reconnaitre que les frères musulmans sont des routiniers de la propagande de proximité et ont, disséminé partout en Egypte des amplificateurs qui sont des mosquées et associations de quartier et la distribution de papiers volant. L´ opposition elle, a négligé cette pratique, elle s´est concentrée aux protestations de rues.

La situation reste tendue, malgré la victoire dont les musulmans revendique comme étant une conséquence issue d´un choix, il y a une tension qui plane, elle est présente, elle persiste.
Quelque soit leur nombre, les frères musulmans vont devoir user de plusieurs stratagème pour convaincre l´opposition à faire la route de la démocratie ensemble, ils auront beaucoup d e mal. Ils ne peuvent faire cavalier seule.
Avec ou contre, ils ne peuvent ignorer l´opposition libérale, l´armée ou encore les salafistes.                                                           

Maintenant que le projet de loi fondamentale a été approuvé, des élections législatives - prévues deux mois après le référendum - se tiendront normalement en février.

Les économistes espèrent également que la procédure de demande du prêt de 4,8 milliards de dollars au FMI, ajournée à cause des tensions politiques, reprendra au plus vite.
Ces échéances s'annoncent capitales pour le président Morsi et pour l'avenir du pays. «Même si la Constitution a été approuvée, les Frères musulmans font face à une pression énorme.
De ces dernières semaines de crise, on peut tirer deux leçons: ils auront du mal à imposer leur hégémonie sur la société, et ils sont loin d'avoir la solution à tous les problèmes.

Reste à savoir s'ils sont capables de se remettre en question pour faire avancer le pays, et avec qui ils sont prêts à faire des compromis:

Avec l'opposition libérale, avec les salafistes ou bien avec l'armée?
s'interroge Khaled Fahmi, professeur d'histoire à l'université américaine du Caire.

Egypte: L´Armée devance le putsch de la rue


Feux et Flammes sur fond de guerre civile

Une année après, les bruits de bottes et ceux des civiles de la place Tahrir ne se sont pas tus, nous avons encore en mémoire, les 17 jours, après lesquels, le dernier des pharaons va se retirer en Hélicoptère. Avant de rendre le pouvoir au peuple égyptien, il va , furieux, prédire à l'Egypte, feux et flammes tout le long de sa marche vers la démocratie.

Après son discours aux allures de repentir teinté de revendications de sa légitimité en tant que 1er Président Egyptien, sans uniforme, ici de la masse, Morsi,semblait ne plus croire, en ces chances de voir toutes les institutions de cette République en quête de métamorphose, obéir à sa demande qui n´était  point prise pour une prière.

Son discours mesuré, non emprunt de modestie, ayant en fond sonore, une note d autorité en voie de disgrâce, les échos de ce discours
de consolation, de repentir, ces échos iront se perdre au loin dans le désert, il aura donc prêcher dans le désert. Bien avant, la rue la rue grondait des slogans beaucoup plus dures menaçant de désobéissance tandis qu´elle, l'omni-armé, rodait tout au tour et refusant de se tenir à l´écart.

Quelques heures suffiront à celle ci, qui n´attendra point la fin de l´ultimatum de la rue pour s´emparer, dans la précipitation, du rôle d´acteur principale détenant le pouvoir du donner et retrait de celui ci, du coup, l´excès de zèle de l´armée se mettra en branle pour arracher peut être la vedette à la rue, au peuple, à la jeunesse. L´armée va faire sienne la mise à l'écart du gouvernement Morsi, affaibli,qui se verra, progressivement réduit car perdant ces plumes , à chaque fois que le puzzle gouvernementale connaîtra des démissions. C´était donc sur la bonne voie et il y aurait eu lieu ´déviter la force, force militaire qui ne pouvait agir qu'en cas d'aggravation...

D´oú, pourquoi, est-ce que ce putsch est-il salutaire?
Ce putsch permettra-t-il une paix entre les partis d´oppositions et celui des frères musulmans?
Ne fallait-il pas, en cette période de tâtonnement démocratique, donner encore une chance au président élu qui a péché par sur estimation de sa légitimité, d´une victoire en association avec tous les Égyptiens?

Morsi n´a-t-il pas pêché par entêtement de croire en la force volumineuse, en nombre supérieur et en ces 20 ans d´expérience oppositionnelle des frères musulmans et espérer tiré toute la couverture de son coté?

N'oublions pas qu'il dira être prêt à mourir, son titre avec, quelque soi le non respect par l´armé de sa demande de retrait d'ultimatum?
N´est-ce pas là le début de tout le contraire d´une démarche qui devrait conduire vers un gouvernement d´union nationale?

Ce processus se déroule, disons plutôt qu'il se déballe à une vitesse vertigineuse vers une guerre civile qui risque de et qui s´est déjà répandu dans toute l'Egypte. La prestation de serment par le chef de l´assemblée vient marquer un  point finale au règne de Morsi qui n´aura duré qu´une année et qui aura connu des soubresauts répétés ne pouvant pas permettre à L'Egypte de prétendre à une quelconque accalmie.

Prestation de serment autorisé et aménagée par l´armée pour un gouvernement provisoire alors que tout gouvernement qui ne sera pas issu d´élection n´aura jamais la légitimé, la l'égalité  acquise  pour exercer un quelconque mandat en toute quiétude!
Question:" qu´en sera-t-il de l´avenir, les hommes en uniforme vont-ils,  une fois de plus, mettre à pied, hors jeux, sanctionné le parti des frères musulmans  comme par le passé et ce, à chaque fois qu´un homme en uniforme s´asseyait dans le fauteuil présidentiel?

La Mise à l´écart des frères musulmans redonnera t- elle à l'Egypte la fierté d´un printemps sans effusion de sang, L'Egypte aura t-elle réussi à arracher le pouvoir des mains de la soldatesque Égyptienne qui n´a de force qu'en recourant aux armes à feux?

La nouvelle autorité qui vient de prêter serment sous imposition et couverture militaire a-t-elle une virginité politique qui obligera la rue de lui prêter crédibilité et pouvoir, à conduire  une Egypte moribonde vers une paix durable?

Sa carte de visite accuse pourtant des temps inoubliables pendant lesquels il avait convolé avec le dernier des pharaons...ces temps révolus qui ne se résume qu´en 12 mois auront-ils suffis à le convertir à la démocratie?

C´est donc là une des plus grandes équations que ce putsch précipité d´une armée qui n´attend que la dernière minute pour choisir le camp de celui à qui semble sourire l´avenir et qui détiendrait une parcelle de pouvoir, j´ai cité la rue, la jeunesse, beaucoup plus que les partis d´oppositions, en course au pouvoir pour le pouvoir!

Attention, la jeunesse de la place Tahrir risque d’être dupé, d’être embrigadée dans un ballottage  politique mensonger car ces revendications ne sont pas du tout les mêmes avec celles des partis
 d´oppositions en quête de renfort pour peser lourd sur la balance politique, face au nombre et force des frères musulmans qui pèsent lourdement sur celle de la balance du pouvoir en Egypte.

En conclusion, quelque soi une autre tentative électorale, les frères musulmans risquent une fois de plus de l´emporter. Si jamais il se fait que la démarche en cours se fasse sans eux, ils vont de nouveau brandir le coran pour une guerre civile, basée sur la loi islamique avec une série de candidats suicides qui ouvriront l´ère d´un chemin ou retour vers le pouvoir qu´Allah leur aurait confié et qui n´aura vécu que le temps d´une année de turbulences interminables.

En Egypte, il soufflera désormais, le chaud et le froid d´un printemps à fortes turbulences  ressemblant beaucoup plus  à un hiver des plus froids qui congèle, surgèle tous les efforts d´une démocratisation qui se voulait au départ pacifique et qui désormais ressemblera à un véritable bras de fer entre l´armée et les frères musulmans en fureur... 

En résumé, la première démarche vers le printemps qui commencera à la place Tahrir va duré 17 à 18 jours après lesquels, Mr Moubarak, avant de remettre le pouvoir au chef de l´armé, fera une mise en garde, dans un dernier message, promettant de voir le chaos et le désastre.
Morsi et le chef spirituel des musulmans seront assignés à résidence, donc résidence surveillée au  ministère de l'intérieur, devant lequel un groupe, des frères musulmans se rendra pour hisser l´effigie de Morsi en tant que président légale. L'acte posé ne fera pas l´objet d´une circonstance tolérée par les hommes en uniforme qui ouvriront le feu sans hésitation, catastrophe, on comptera des victimes dans les rangs des frères musulmans; l´inévitable est donc à l´affiche des événements qui deviennent sanglants.  


Analyse en confection...au garage rédactionnel

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