Dienstag, 3. November 2015

Dialogue : J. Kabila plierait à l'ultimatum de l'UDPS

Dialogue : J. Kabila plierait à l'ultimatum de l'UDPS, le Dialogue annoncé imminent

Le dialogue politique sur le processus électoral « pourrait être convoqué incessamment », a annoncé lundi 2 novembre le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Evariste Boshab à l’issue d’une réunion des chefs de principales institutions de la RDC autour du président Kabila.

Dialogue : J. Kabila plierait à l'ultimatum de l'UDPS, le Dialogue annoncé imminent
Les participants à cette réunion ont dégagé « une vision commune sur 
l’impératif de rechercher un consensus sur le processus électoral»,
a indiqué M. Boshab dans un bref compte-rendu sur la RTNC, la 
télévision d’Etat. 
Les présidents de deux chambres du Parlement, le chef d'Etat-
major général de l'armée, le Premier ministre, le Président de 
la Cour constitutionnelle, le Président de la Cour suprême de
 Justice, le Procureur général de la République ont participé à 
cette réunion dite interinstitutionnelle. 
Le bihebdomadaire C-News annonçait dès dimanche soir 
l’arrivée à Kinshasa des délégués de l’UDPS, le 
principal parti d’opposition, à ce dialogue. Officiellement
,l’UDPS se dit favorable au dialogue  sous la médiation 
internationale évoquant l’accord-cadre d’Addis-Abeba signé 
en février 2013 par onze Etats africains pour rétablir la 
paix et la sécurité dans la sous-région des Grands Lacs.
 D’autres forces de l’opposition à l’instar de l’UNC et 
du MLC rejettent l’idée du dialogue, estimant que ce
 forum représente à ce stade une stratégie pour faire
 « glisser le mandat présidentiel » au-delà de son 
terme constitutionnel. 
A un an de l’élection présidentielle prévue fin novembre
 2016, le processus électoral bat de l’aile en RDC. 
Les élections provinciales, municipales, urbaines et locales
 prévues le 25 octobre 2015 dans le calendrier global
 de la Ceni n’ont pas été organisées. Ni celles des 
gouverneurs de vingt-et-une nouvelles provinces
 issues du récent découpage. 
La centrale électorale elle aussi est paralysée 
après la double démission de son président Apollinaire
 Malumalu pour raisons de santé et de son vice-président,
 André Pungwe après « plusieurs pressions » de sa famille 
politique. 
D’autres démissions à la Ceni ne sont pas totalement
  (MP) a demandé aux membres de la Ceni dont les partis
 ont été récemment exclus de cette plate-forme à libérer 
leurs postes. Allusion à peine voilée à la question de la 
centrale électorale, Chantal Ngoy, membre du parti MSR 
ou encore Benjamin Bangala de l’ARC dont les partis sont
 exclus de la MP. 
Si ces membres venaient à quitter la Ceni, « cette situation
 pourrait aboutir à la restructuration de l’ensemble du bureau »
, prévient un observateur. La restructuration de la Ceni, un 
point qui figure dans la feuille de route de l’UDPS pour le 
dialogue.

Avec Radio Okapi

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