Dialogue : J. Kabila plierait à l'ultimatum de l'UDPS, le Dialogue annoncé imminent
Les participants à cette réunion ont dégagé « une vision commune sur
l’impératif de rechercher un consensus sur le processus électoral»,
a indiqué M. Boshab dans un bref compte-rendu sur la RTNC, la
télévision d’Etat.
Les présidents de deux chambres du Parlement, le chef d'Etat-
major général de l'armée, le Premier ministre, le Président de
la Cour constitutionnelle, le Président de la Cour suprême de
Justice, le Procureur général de la République ont participé à
cette réunion dite interinstitutionnelle.
Le bihebdomadaire C-News annonçait dès dimanche soir
l’arrivée à Kinshasa des délégués de l’UDPS, le
principal parti d’opposition, à ce dialogue. Officiellement
,l’UDPS se dit favorable au dialogue sous la médiation
internationale évoquant l’accord-cadre d’Addis-Abeba signé
en février 2013 par onze Etats africains pour rétablir la
paix et la sécurité dans la sous-région des Grands Lacs.
D’autres forces de l’opposition à l’instar de l’UNC et
du MLC rejettent l’idée du dialogue, estimant que ce
forum représente à ce stade une stratégie pour faire
« glisser le mandat présidentiel » au-delà de son
terme constitutionnel.
A un an de l’élection présidentielle prévue fin novembre
2016, le processus électoral bat de l’aile en RDC.
Les élections provinciales, municipales, urbaines et locales
prévues le 25 octobre 2015 dans le calendrier global
de la Ceni n’ont pas été organisées. Ni celles des
gouverneurs de vingt-et-une nouvelles provinces
issues du récent découpage.
La centrale électorale elle aussi est paralysée
après la double démission de son président Apollinaire
Malumalu pour raisons de santé et de son vice-président,
André Pungwe après « plusieurs pressions » de sa famille
politique.
D’autres démissions à la Ceni ne sont pas totalement
à exclure. Samedi, le Bureau de la Majorité Présidentielle
(MP) a demandé aux membres de la Ceni dont les partis
ont été récemment exclus de cette plate-forme à libérer
leurs postes. Allusion à peine voilée à la question de la
centrale électorale, Chantal Ngoy, membre du parti MSR
ou encore Benjamin Bangala de l’ARC dont les partis sont
exclus de la MP.
Si ces membres venaient à quitter la Ceni, « cette situation
pourrait aboutir à la restructuration de l’ensemble du bureau »
, prévient un observateur. La restructuration de la Ceni, un
point qui figure dans la feuille de route de l’UDPS pour le
dialogue.
Avec Radio Okapi
Avec Radio Okapi
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