On connaît le débat sur la transition et celui, très récent, sur le régime spécial
énoncé par le Rassemblement. Lambert Mende tranche. Après le 19 décembre
2016, "nous n'appelons pas cela transition. La constitution parle de continuité
de l'État".
Le porte parole du gouvernement était ce mercredi, l'invité de l'émission
Entretien sur France 24. Il a évoqué la constitution pour rappeler que les
résolutions du dialogue visent à trouver une solution sur la gestion de la
période entre la fin du mandat du chef de l'État et l'élection de son suc
cesseur.
"Un accord est imminent, nous pouvons même l'annoncer. Il devrait
être signer dans les jours ou les heures qui viennent", a rassuré le
ministre de la communication et des médias. Tout en refusant de
se prononcer sur une quelconque date de la future présidentielle.
Le président respectera la constitution, il n'a pas à se prononcer.
Lambert Mende rejette de nouveau le procès d'intention fait à
Joseph Kabila.
"les sanctions américaines [contre deux généraux de l'armée
congolaise] sont inacceptables". Quand à la France [qui estime
que la RDC est au bord de la guerre civile],"il faut éviter de
mettre de l'huile sur le feu, de promouvoir les postures
extrémistes avec des tels discours".
À eux, tous, y compris, la Belgique qui s'est vue appliquée
"le principe de réciprocité" sur la limitation de visas, Lambert
a fait savoir que la RDC récusait toute interférence extérieure.
"Nous sommes le produit d'une expérience douloureuse. Nous
sommes le pays de Patrice Lumumba... Nous conseillons à nos
amis de nous donner plutôt de conseils, d'éviter des injonctions,
d'éviter des interférences. Parce que nous avons un passé suf
fisamment douloureux et nous ne voulons pas y revenir".
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