RDC Dialogue-Monologue
Très fragile accord avec des acteurs qui ne représentent pas l'unanimité de toute l'opposition. Le mot juste est :"Forcing", forcing politique suffisamment dangereux car des chaises vides des poids lourds de l'oppositions n'ont pas eu d'occupants de tous ordres et couleurs politiques; Il y a un fait à signaler.Les dernières conclusions de ce qu'il faille désigner comme monologue n'auront pas d'effets escomptés. Aussi longtemps que l'opposition , réunie autour de Tshisekedi Wa Mulumba ne lâchera pas prise et gardera sa chaise toujours vide, rien de crédible ne pourra transpiré des consultations qui se multiplient en vue d'expliquer à qui revient la faute d'un dialogue à chaise vides.
A noter aussi que les conclusions issus du monologue à sens unique n'empêcheront pas du tout des soulèvements qui mettront à mal tout espoir de revenir à la table de négociation pour un quelconque compromis.
L'opposition qui a du reste adopter la politique de chaises vides ne cédera pas en aucune façon aux appels à l'arbre à monologue aussi longtemps que la majorité pro Kabila aura dit la messe du monologue et poursuivra son plan jusqu'à la désignation d'un 1er ministre soit disant, issus de l'opposition et qui aura pour mission de préparer des élections dites démocratiques.
À ce niveau, Kamehre qui s'est détaché de l'opposition Tshisekedi et qui était le grand absent de Genwal en Belgique avait d'ailleurs montré et démontré qu'il pactisera avec le diable,se basant sur les exemples des Forcing Burundais, Congolais de Brazzaville et autres tentatives Rwandais, Kabila et sa majorité espèrent venir à bout des contestations. Des stratagèmes connus sont mis en branle depuis les dernières manifestations et démonstrations: Répressions musclées contre la rue, tires à balles réelles sur des manifestants désarmés, arrestations arbitraires pour mâter l'opposition, rien de tout cela n'aura de chance à donner au gouvernement en fin de mandat une nouvelle chance anti constitutionnelle.
Du dialogue donc au monologue jusqu'au résultat bien mitigé d'une sorte de volte face, de roublardise conspirée par Edem Kodjo, soit disant médiateur dont se méfieront les participants de l'opposition qui réclameront le départ pour de raison de manque de crédibilité. Au départ, quelques bouffées de fumées de soupçons sur Monsieur "double face" ou celui qui bénéficiera du sobriquet de "Caméléon"; en effet Kamereh qualifie de double se trouve parmi les signataires de l'actuelle prolongation-probable nouvelle prolongation-élection éventuelle ou tout simplement jetée aux calandres grecs!
Avec les actuels soubresauts, l'entêtement à céder le pouvoir selon la constitution, le gouvernement Kabila qui ne cherche ni ne se soucie de préparer sa sortie, s'enferme à double tour, signe sa disponibilité à croiser les fers, à jouer au bras de fer. La prolongation du forcing sera à coup sûre,l'un des plus sombres mandat d'un gouvernement devenue impopulaire et anti-constitutionnel, en agonie et bien entendu aux abois.
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