Freitag, 19. Februar 2016

RDC: M. KWEBE KIMPELE - AZARIAS-Déclaration contre déclaration

ARGUMENT CONTRE ARGUMENT

RDC : AZARIAS RUBERWA, l’usurpateur-menteur-tueur-tutsi-rwandais

 
image Azarias RUBERWA

Azarias RUBERWA : Un dangereux criminel tutsi-rwandais, ideologue de la solution finale contre le peuple congolais, comme firent les Nazis contre le peuple juif. Pour lui. Il faut exterminer tout le peuple bantou de la RDC. Lisez ce document d’un grand journaliste congolais, M. KWEBE KIMPELE, qui met au défi toutes les prétentions mensongères des Tutsis-rwandais et autres Congolais ignares à qui on a mis dans la bouche le faux concept de « Tutsi Congolais ». Il repond ainsi aux mensonges ehontes de l’usurpateur-menteur-tueur-tutsi-rwandais AZARIAS RUBERWA, un revisionniste qui pretend que des masses tutsies peuplaient le Congo depuis le 17 e siecle.  C’est une vraie leçon d’histoire.

I.  « *Il n’existe pas de Tutsi Congolais »

Mon cher Tamba,
Etant actuellement absorbé par un travail qui ne me laisse guère le temps de participer aux débats qui font rage sur le Net au sujet du Congo, je ne peux pas, malheureusement,  ferrailler à mon tour et  débarquer dans l'arène des  échanges aigres doux qui vous opposent à certains congolais.  Dans le mail ci-dessous que vous avez adressé à vos nombreux correspondants, vous citez par deux fois mon nom , en le faisant même précéder du qualificatif "grand".  Je vous en remercie. Je me suis donc senti interpellé.
Avant tout propos et à  titre d'information, je vous ferai suivre un mail que j'ai adressé naguère à Robert Mbelo sur la question des Tutsis congolais, une expression qui fleurit dans tous les médias et sur toutes les lèvres y compris des Congolais. Après sa lecture, vous en ferez l'usage que vous jugerez opportun ou utile.
Mais toute réaction à votre mail ci-dessous,  permettez-moi  de vous rappeler des faits historiques touchant  le destin du Congo, sa superficie et surtout la composition ethnique  de sa population que seuls, les ignorants peuvent contester:
1. La création du Rwanda, en tant qu'Etat, remonte au 17e siècle, soit plus de 200 ans  avant la reconnaissance internationale, le 26 février 1885,  de l'EIC, Etat indépendant du Congo, propriété privée et exclusive de Léopold 2, roi  des Belges.
2. Le Rwanda devint ensuite une colonie de la puissante Allemagne, sous le redoutable chancelier Otto Von Bismarck. Par conséquent, la terre du Rwanda, de même que la population rwandaise à savoir, les Hutus majoritaires, les Tutsis minoritaires et une insignifiante fraction de Twa (Pygmées) furent entièrement assujettis à l'Allemagne.
3. Pour obtenir,  en date du 26 février 1885, la reconnaissance internationale de ses titres de propriété ( en réalité un millier de traités de cession de souveraineté, rédigés en anglais,  signés avec de l'encre de sang et arrachés aux  propriétaires des terres des Bantous), Léopold 2 s'appuya sur le chancelier Otto Von Bismarck dont il était le compatriote puisque c'est la dynastie des Saxe Cobourg Gotha, originaire d'Allemagne,  qui a fourni à la Belgique, après vote, son premier roi en la personne de Léopold 1er, père de Léopold 2.
Le propriétaire de l'EIC, Léopold 2 donc, maître absolu d'un domaine de plus de 2 millions de km² situé en Afrique centrale, dut la reconnaissance internationale sur les documents fonciers qu'il présenta aux  14 délégués des puissances coloniales européennes de l'époque  (plus un délégué américain accepté à titre d'observateur à  la conférence de Berlin ) grâce à son bienfaiteur Bismarck.  Ici, il faut bien se mettre en tête que la superficie de l'EIC fut obtenue par la juxtaposition ou l'addition des terres ayant appartenu jadis  aux empires, aux royaumes, aux ethnies, tribus et autres organisations traditionnelles, le tout formant la propriété  presque exclusivement des Bantous et, accessoirement, de Soudano-nilotiques.   Mais, et c'est un point crucial, parmi ce millier de traités de cession de souveraineté conservés actuellement au  Musée de Tervuren dans la banlieue de Bruxelles, ne figure pas,  une seule signature de mwami tutsi ou hutu rwandais, ou burundais. Dans le cas contraire, on serait habilité à déduire que les terres et les populations de ces deux ethnies rwandaises ou burundaises se retrouvèrent incluses dans l'EIC, confisquées en somme par Léopold 2, au vu et au su du chancelier Otto Von Bismarck mais sans que ce dernier n'y trouve à redire. Il existe en outre une carte ethnographique datant de la même époque, qu'on peut se procurer dans le même établissement. On a beau la scruter, impossible d'y trouver la moindre trace d'une ethnie répondant aux noms de Tutsis, de Hutus, de Banyamulengue, de Banya-Uvira, de Banya-Bushi, de Rwandophones, autant de néologismes et de monstruosités lexiques apparues au Congo bien après le 30 juin 1960.
Par conséquent, dès ce moment c'est-à-dire, dès le 26 février 1885, prétendre qu'il existait des Tutsis sur le territoire de l'EIC, c'est affirmer que le roi Léopold 2 se serait permis de  s'emparer d'une portion du Rwanda et des populations rwandaises, notamment des Tutsis, appartenant à son protecteur allemand. Je ne vous ferai pas l'insulte d'imaginer, mon cher Tamba, que vous pourriez entériner pareille aberration et commettre une erreur d'appréciation intellectuelle qui me conduirait à douter de votre âge mental.
4. Le 15 novembre 1908, pour cause de dettes , l'EIC fut confisqué par les créanciers de Léopold 2 et, sous le nom de Congo belge, fut  confié  à l'Etat belge pour sa gestion , en vue de payer les lourdes créances laissées par l'ancien patron de l'Etat indépendant du Congo. La Belgique n'a donc jamais été la propriétaire du Congo belge. Elle en fut simplement l'administratrice, un peu comme le président du conseil d'administration d'une entreprise. A partir du 15 novembre 1908, l'EIC, de propriété privée d'un roi, devint le bien public d'un syndicat constitué par les créanciers du monarque, fonctionnant ainsi comme une SA, une société anonyme.  C'est une situation unique dans l'histoire du monde. Soit noté en passant,  de 1908 à 1960, pendant 52 ans, les indigènes congolais payèrent et apurèrent des dettes colossales souscrites par un souverain étranger, mais  qu'ils n'avaient jamais contractées et dont ils ignoraient aussi bien le montant que la raison d'être. Mêmes les délégués congolais à la table ronde de Bruxelles (du 20 janvier au 20 février 1960) passèrent complètement à côté de ce dossier, pourtant essentiel pour comprendre le destin du Congo et le rôle que ce pays joua durant le 20e siècle.
5. A la défaite de l'Allemagne à l'issue de la Première Guerre mondiale, le 11 novembre 1918, Berlin perdit toutes ses possessions coloniales africaines , y compris la Namibie, le Togo, le Cameroun, mais aussi le Rwanda et le Burundi. Curieusement,  alors que les puissances coloniales européennes victorieuses de l'Allemagne, notamment la France et l'Angleterre,  se sont partagées toutes les anciennes terres coloniales d'Afrique ayant appartenu à l'ennemi allemand vaincu; seuls le Rwanda et le Burundi furent placés sous le mandat de la Belgique par la SDN, la Société des Nations, ancêtre de l'ONU. C'est à  partir de cette date qu'apparut un étrange  ensemble dénommé Congo belge et Rwanda-Urundi, et non pas Congo et Rwanda-Urundi belges. Qu'est-ce à dire ? Mais tout simplement que le Rwanda et le Burundi de même que leurs populations respectives, Hutus, Tutsis et Twa y compris ne furent jamais mélangés avec les indigènes du Congo belge.
6. A partir du début de la décennie 1960, le Congo Belge, le Rwanda et l'Urundi (le Burundi) accédèrent chacun à l'indépendance,  conservant  les mêmes frontières et les mêmes entités ethniques qu'ils possédaient avant la défaite allemande de 1918.
7. Trois vagues d'immigrations de Tutsis et de Hutus, provenant aussi bien du Rwanda que du Burundi affluèrent vers le Congo, les unes légalement pour suppléer le déficit de main d'oeuvre, les autres clandestinement. Mais quel que soit le statut sous lequel les immigrants parvinrent  au Congo belge, jamais le pouvoir colonial belge ne les mélangea avec leurs propres sujets congolais. En fait, l'autorité coloniale belge mit un soin particulier à bien séparer les étrangers de ses propres indigènes colonisés, qu'ils soient Tutsis, Hutus, Togolais, Costermen ou autres.
Telle fut le situation le 30 juin 1960, date de l'indépendance du Congo, il y a 52 ans.
Les sept affirmations ci-dessus peuvent évidemment être contestées par vous ou par quiconque d'autre. En outre, je conçois parfaitement qu'elles puissent être  niées et battues en brèche. Mais il ne faudrait surtout pas qu'elles le fussent  de façon arbitraire, discrétionnaire ou péremptoire. Seuls  les faits, les dates et une analyse historique cohérente des évènements sont susceptibles de les démolir.  Je vous attends avec impatience sur ce chantier. Les amateurs d'insultes sont priés de s'abstenir.
Qu'il puisse exister des Hutus ou des Tutsis, rwandais ou burundais ayant acquis légalement la nationalité congolaise et pouvant produire les preuves documentaires de leur nouvelle patrie, personne ne peut, a priori, le nier. Mais qu'il y ait, quelque part sur les 2.345.000 km² de superficie du pays présentement dénommé "République démocratique du Congo", un village, un groupement, un territoire, un district, une province, une ville ou un centimètre carré de terre  appartenant historiquement c'est-à-dire  avant le 26 février 1885, aux Tutsis ou aux Hutus Rwandais ou Burundais,  voilà, mon cher Tamba, une affirmation qu'il faudra que son auteur puisse m'en administrer les preuves matérielles, d'essence historique et d'origine ethnographique. D'avance, je lui souhaite  bonne chance dans son entreprise périlleuse.
Quant au "plan de colonisation du Kivu", prêté aux Tutsis et que vous contestez bruyamment dans votre mail, je vous prie de vous montrer moins affirmatif sinon, plus prudent. Je n'ai pas encore pris le temps d'analyser plus finement les arguments que vous avez déployés pour attaquer ce document en nullité. Je le ferai prochainement. Il existe, malheureusement, un autre document datant d'octobre 2002, qui confirme point par point le dessein annexionniste des Tutsis rwandais. Il existe aussi des faits, des noms, des dates et des évènements qu'une intelligence moyennement constituée devrait pouvoir comprendre et dont elle devrait facilement valider la cohérence avec la pièce historique que vous essayez de sacquer. Il vous suffirait, par exemple,  d'écouter l'interview accordée par le général Faustin Munene depuis le Congo-Brazzaville et diffusée le 26 juillet dernier sur les antennes de RFI. L'ancien chef d'Etat-major général des forces armées congolaises, l'un des rares sinon le seul survivant des généraux bantous congolais venus dans les rangs de l'AFDL, y dénonce formellement un complot ourdi par les Rwandais (il n'y fait pas mention des Tutsis) et visant la balkanisation du Congo.  Il me semble que, vu le nombre d'années pendant lesquelles le général Faustin Munene fréquenta les Rwandais, Tutsis et Hutus confondus; étant donné  aussi les hautes fonctions qu'il assuma à la tête des forces de défenses congolaises, son affirmation mériterait d'être prise en sérieuse considération.  Toute personne qui osera le contester devra d'abord justifier de son grade,  de ses fonctions, de son expérience et de sa connaissance générale du sujet. Autrement, il ne s'agira que de flatulences nauséabondes dont les Congolais sont coutumiers et avec lesquelles ils empestent le Net.
Attendez-vous, mon cher Tamba, à recevoir  de moi, prochainement, un argumentaire  sur "plan d'occupation du Kivu" qu'il vous faudra réfuter de façon beaucoup plus convaincante que les arguties, trop légères à mon goût pour ébranler mes convictions pour insinuer le doute chez quiconque d'autre,   que vous avez pris le risque d'étaler dans votre dernière production littéraire.
En attendant, prenez bien soin de vous,
Liege, le 12 aout 2012.
[Dieudonne Kwebe Kimpele]
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II. Objet :  « Les Bantous Congolais face au défi des Tutsis rwandais » par Kwebe Kimpele

Mon cher Kabongo Kabengu,
Par ignorance ou par mauvaise foi, à moins que cela ne relève  d'un défaut de maîtrise de la sémantique, vous confondez généreusement les mots  peuple,  identité nationale  et appartenance ethnique. Il s'agit pourtant des vocables recouvrant des sens si différents que l'auteur de la moindre  confusion entre eux court le risque de se voir traiter de tous les noms d'oiseaux de Kimbilangundu et de Semendwa (il s'agit des noms de deux localités situées en province de Bandundu au Congo).
Partant de prémisses aussi corrompues et polluées, il est normal que vous pataugiez dans un marécage de questions sans importance, d'argumentaires qui prêtent à hurler de rire et de déductions grossières.
Mais avant de démolir votre construction intellectuelle dont le matériau semble avoir été ramassé sur une déchetterie, laissez-moi d'abord de vous calotter (verbalement) sur votre conception du passé, sur le rôle qu'il est censé jouer ou ne pas jouer dans le présent et sur l'usage qu'il convient ou pas de lui réserver.
Mon cher Monsieur, il est évident et indiscutable que le présent dépend du passé et que l'avenir est conditionné par le présent. C'est une chaîne sans fin dont il convient de ne pas négliger le moindre maillon au risque de voir l'ensemble  se disloquer.
Pour les Congolais dépourvus de mémoire collective, leur passé c'est-à-dire leur histoire a été piégée. Leurs connaissances historiques sont tellement erronées, leur savoir sur les événements qui se sont déroulés au cours des années, des décennies et des siècles antérieurs sont si fragmentaires, si dispersés et si falsifiés qu'ils ont fini par perdre les repères du présent.  Il est donc de la plus extrême urgence pour eux de requalifier leur histoire, de l'interpréter selon une grille de compréhension qui leur est propre et de la réécrire selon une rationalité, un schéma mental et même une émotivité spécifiques aux Bantous.
Ce faisant, ils doivent réclamer le droit à l'erreur et ne pas avoir peur de se tromper. Quoi qu'il en soit,  c'est leur passé, c'est leur histoire. Depuis trop longtemps, les Bantous congolais ont commis l'aberration de laisser à d'autres peuples le soin de proposer une grille de lecture de leur passé. Du coup,  ils ont compromis, et pour longtemps, la maîtrise de leur présent ainsi que, forcément, leur destin futur.
Et d'abord, lorsque vous parlez du passé, jusqu'à quand remontez-vous ?  Vous avez l'embarras du choix: 1997 ou 1965 ? 1960 ou 1908 ? 1885 ou 1879 ? 1876 ou le 15e siècle ? Il serait même possible de plonger jusqu'à l’Égypte des pharaons et, croyez-moi, de remonter  aussi jusqu'à la civilisation de l'Atlantide, il y a plus de 100.000 ans.  Toutes ces dates marquent des événements qui, n'en déplaise à votre opinion, pèsent encore dans le cours actuel du destin du Congo et de la destinée des Congolais.
Je ne vous ferai cependant pas l'insulte de vous en fournir la signification classique, conventionnelle et totalement fausse proposée par tous les livres d'histoire ainsi que par la chronique de l'actualité.
Prenez garde, mon cher Monsieur, lorsque vous évaluez de manière discrétionnaire, inconsidérée et négligeable la place tenue par le passé du Congo et l'histoire des Congolais dans les tragédies qui les frappent aujourd'hui. Pour avoir égaré le sens de leur  histoire,  les Bantous congolais sont condamnés aujourd'hui à répéter les mêmes erreurs. Dès lors, ils risquent d'être immolés sur l'autel de leur amnésie.
Pouvez-vous m'accorder la licence de daigner  affirmer que la nationalité congolaise date d'il y a 128 ans seulement c'est-à-dire, du 26 février 1885, jour de l'octroi de la reconnaissance internationale à quelque 850 traités de cession de souveraineté exhibés à la clôture de la conférence de Berlin, devant 14 émissaires de puissances coloniales européennes (plus un envoyé spécial américain en la personne du général Stanford, ambassadeur des USA en Belgique) par le baron de Lambermont, délégué du roi Léopold II?
Mais avant le 26 février 1885, qui étions-nous ? Et cette identité a-t-elle survécu jusqu'à ce jour ? Je suis obligé de commettre l'affront de répondre à cette double question dont les réponses sont censées être connues même des cancrelats, des moustiques et de tous les insectes volants et rampants en République démocratique du Congo: avant la conférence de Berlin qui se clôtura le 26 février 1885 et qui marqua non seulement la naissance de l'EIC, État indépendant du Congo, ancêtre de la République démocratique du Congo d'aujourd'hui mais aussi de la nationalité congolaise, nous étions les membres d'une quinzaine de royaumes, d'empires et de quelques centaines d'organisations traditionnelles installés dans le bassin de l'immense cours d'eau qui s'appelle aujourd'hui fleuve Congo, dont les sujets s'identifiaient par leur appartenance ethnique et s'appelaient bashi, nande, bahunde, barega, bateke, bayaka, ngbandi, ngbaka, lokele, topoke, bapende, bambun, basalampasu, bayansi, karund, nianga, tembo, bembe, kaniok, luba, bena mpuka, bakwa kalonji, musingombe, ntandu, muyombe, baboa, bantandu, bakusu, bambala, bangole, basonge, basongo,  etc.; j'en oublie et des meilleures.
Je possède un document de plus de 25 pages contenant la nomenclature de ces ethnies.   Parmi elles, certaines sont totalement inconnues de la plupart des Congolais, y compris au ministère de l'intérieur.  Il est tragique que  leur antériorité par rapport à la nationalité congolaise n'ait jamais retenu l'attention des hommes politiques congolais ni prêté à conséquence dans leur esprit.
Au sujet du terme ethnie, il s'agit en réalité de peuple, dans la pleine acception de la définition qu'en donne l'ONU à savoir, une communauté de femmes et d'hommes, possédant la conscience d'appartenance à un même entité dotée de tous les droits et libertés reconnus aux êtres humains,  régis par  à une même organisation politique, obéissant aux mêmes lois et traditions, partageant la même langue, les mêmes coutumes, la même culture,  le même espace géographique, communiant à une même vision des rapports humains, organisés de manière à assurer la défense de leurs terres, même au prix de leurs vies.
D'ailleurs, il fallut 3 ans de rudes combats au Gallois Henri Morton Stanley  pour   confisquer leurs terres et venir à bout des armées des royaumes ainsi que des empires qui s'opposèrent par les armes à son entreprise de conquête militaire commencée en octobre 1876 et achevée en août 1879. Notez qu'au passage, je décrypte le sens des événements liés aux dates mentionnées dans les paragraphes précédents.
L'ensemble des peuples composant toutes ces ethnies, au nombre de quelque 850, forment l'immense communauté des Bantous installés dans les limites des frontières de l’État dénommé aujourd'hui République démocratique du Congo. Je me permets ici de vous renvoyer  au révérend Père Placide Tempels, auteur d'un livre magistral intitulé "La philosophie  bantou"  paru dans les années 1955,  pour rafraichir votre mémoire, au cas où vous auriez oublié le système des pensées et surtout des valeurs qui guident les actes des Bantous.
Je sais que les Tutsis font de l'urticaire et sont frappés d'effroi lorsqu'ils entendent citer le mot bantou ou muntu. Tant pis pour eux. Ils devront s'y faire car, à force de haïr les Bantous, de les mépriser, de nier leur identité spécifique, de les exterminer, de violer leurs femmes et de les mutiler, ils ont juste réussi à réveiller leur conscience;  tant et si bien que désormais, le mouvement du réveil des Bantous congolais, gagnant en puissance et en intensité, va bientôt tout  balayer sur son passage.  Dorénavant, plus rien ne peut arrêter cette vague montante et les Tutsis doivent s'attendre, tout au long des années, des décennies et des siècles à venir, à une reddition perpétuelle des comptes pour les crimes commis par eux en République démocratique du Congo.
Après avoir confisqué les terres des Bantous congolais par la force des armes et créé l'EIC, après que les nations colonialistes européennes eurent reconnu ses titres de propriété sur un immense domaine foncier couvrant près de deux millions et demi de km², le roi Léopold 2 crut devoir s'endetter pour investir dans des projets qui devaient assurer sa fortune et le hisser au rang des monarques les plus riches au monde.   Mal lui en prit. Il s'endetta effectivement. Mais au bout de 23 ans, son crédit se retrouva  ébranlé, poussant dès lors ses créanciers à faire main basse sur sa propriété, l'EIC. C'est ainsi qu'ils s'appuyèrent  dessus, sur ses richesses minières et la main d’œuvre des populations indigènes pour se faire rembourser.
Pendant ce temps, le Rwanda, le Burundi, la Namibie (Sud-Ouest africain), le Togo, le Cameroun etc., ployaient déjà sous le joug colonial allemand. En d'autres termes, les populations de ces possessions coloniales de l'Allemagne du redoutable chancelier  Bismarck étaient déjà devenues des  sujets de l'empire allemand. Pour plus de précision, soulignons  qu'en ce qui concerne particulièrement les Tutsis, les Hutus et les Twas (Pygmées) rwandais, ils sont demeurés totalement séparés des populations  indigènes du Congo belge, c'est-à-dire, des Bantous congolais durant les 52 ans de la colonisation belge du Congo. Devenu  Congo belge, nouvelle dénomination de l'EIC à partir du 15 novembre 1908, date du vote émis par le parlement belge, notre pays ne peut en aucune façon être assimilé ou confondu avec le Rwanda et le Burundi, ni avec leurs terres, ni avec leurs populations respectives.
Le 15 novembre 1908,  les députés belges confièrent la gestion, mais uniquement la gestion et non pas la propriété de l'EIC à la Belgique, marquant du coup le commencement de la colonisation belge du Congo. Il en fut ainsi  jusqu'à la veille de l'indépendance du Congo belge le 30 juin 1960.
Même lorsque fut créée par la SDN, la Société des Nations, ancêtre de l'ONU, l'association appelée Congo belge et Rwanda-Urundi, -(et non pas Congo et Rwanda-Urundi belges) à partir de 1919 c'est-à-dire au lendemain de la défaite de l'Allemagne à la fin de la Première Guerre mondiale de 1914-1918,  les populations rwandaise, burundaise et congolaise conservèrent leur identité nationale et leurs appartenances ethniques respectives. Rien que ce constat démolit toute prétention collective des Tutsis à la nationalité congolaise. Ils doivent d'abord prouver à partir de quelle date et par quel procédé les membres de leur ethnie seraient devenus des Congolais en d'autres termes, posséderaient des terres quelque part, sur les 2.345.000 km² formant la superficie de la République démocratique du Congo.
Jamais, de 1919,  à partir  de la création de l'association Congo belge et Rwanda-Urundi jusqu'aux indépendances de ces trois  pays,  l'autorité coloniale belge ne prit le risque de confondre leurs territoires ni leurs ethnies. Il faut noter, au passage, que le Rwanda et l'Urundi (le Burundi d'aujourd'hui) ne furent jamais administrés comme étant des colonies belges. Le mandat confié  à la Belgique par la SDN  sur ces deux anciennes possessions coloniales allemandes l'interdisait formellement. En d'autres termes, l'EIC devenu Congo belge fut la seule et unique possession coloniale de la Belgique dans le monde. En passant, je me permets de vous faire remarquer   le rôle unique, méconnu et pourtant extraordinaire joué par l'EIC devenu Congo belge. Il se résuma essentiellement au remboursement des énormes créances restées impayées par le roi Léopold 2. En réalité, c'est en cela que consista vraiment la colonisation belge à savoir, une gigantesque entreprise destinée à l'apurement des dettes des bailleurs de fonds de Léopold 2. Le Congo belge, les indigènes congolais ainsi que les ressources minières de leurs sous-sols parvinrent à rembourser 4 fois les créances léopoldiennes.
Pour prouver que le Congo belge, ses terres et ses ethnies ne doivent en aucune façon être confondus avec  ceux du Rwanda et du Burundi durant les 52 ans de la colonisation, les indépendances de ces trois États africains voisins  intervinrent  à des dates différentes, chacune de ces trois nations  et leurs populations respectives retrouvant du coup leur  destin individuel.
Lorsque le Congo belge accède à l'indépendance le 30 juin 1960, les Rwandais, les Burundais, les Angolais,  les Togolais et autres Popo, appelés aussi Coastmen  et résidant sur le territoire de l'ancienne colonie belge furent priés de rentrer dans leurs pays d'origine. Quant à ceux qui choisirent de rester au Congo, ils  durent prendre un profil bas, se faire tous petits et se fondre dans la population des grandes villes congolaises. Mais en faisant librement le choix de ne pas rentrer au pays de leurs parents et de devenir des Congolais, ils durent forcément et automatiquement renoncer à leur appartenance ethnique à savoir, qu'ils ne pouvaient pas revendiquer le moindre cm² de terre dans le Congo indépendant.
Aujourd'hui, plus de 53 ans plus tard, les enfants des Togolais, des Ghanéens, des Sénégalais et même de nos voisins Angolais, notamment les Bazombo, ne  nourrissent aucune prétention foncière au Congo. Jamais ils n'ont revendiqué un morceau du territoire congolais en tant que membres d'une ethnie togolaise, ghanéenne, sénégalaise ou angolaise. Pourquoi en serait-il différemment des Tutsis ou des Hutus rwandais ayant choisi de rester chez nous ?
C'est seulement en revisitant le passé du Congo et des Bantous congolais, c'est en parcourant en sens inverse le chemin qui nous ramène 128 ans en arrière qu'il est possible de découvrir la vérité et donc, de démasquer l'imposture des Tutsis se prétendant congolais.  Il est amusant de constater que leur revendication date seulement du lendemain de l'indépendance du Congo, c'est-à-dire, il y a quelque 53 ans. Mais où ces Tutsis ont-ils trouvé les terres sur lesquelles ils ont jeté leur dévolu et qu'ils revendiquent comme étant les leurs après l'accession du Congo belge à la souveraineté internationale ?
Ni le roi Léopold 2, ni Henri Morton Stanley ne mirent jamais leurs pieds au Rwanda ni au Burundi. Par conséquent, pas un millimètre carré du territoire de ces deux anciennes colonies allemandes ne fut annexé par le Gallois et le monarque belge pour former les 2.345.000 km² de l'EIC, État indépendant du Congo, ancêtre en droite ligne de la République démocratique du Congo.
La notion d'ethnie  est, en effet; inséparable à la propriété foncière collective ou à la possession d'une terre commune. Admettre l'existence de Tutsis congolais, c'est nécessairement leur attribuer une portion du territoire congolais leur appartenant et datant d'avant le 26 février 1885.  No way !!
A coups de manipulation des faits historiques, de grossiers mensonges et d'affabulations grotesques, les Tutsis essayent de donner du crédit à l'expression "Tutsis congolais". Ce faisant, ils  font un amalgame entre une identité ethnique et une appartenance nationale. Leur imposture éclate ainsi au grand jour. Il existe des Belgo-congolais mais non des Bateke belges ou des Baluba belges. Il existe des Congolais ayant acquis les nationalités anglaise, canadienne, australienne, allemande, italienne, suédoise, hollandaise, française etc., mais ils ne le sont pas devenus sous le statut de leur identité ethnique originelle  qu'ils ne peuvent, du reste, pas brandir dans leur patrie d'adoption.
Par conséquent, il n'existe pas de Mongo français, ni de Bashi allemands, ni de Barega suédois, ni de Bayansi italiens, ni de Bayaka hollandais. Jamais. Du reste, il s'agit de vocables monstrueux prêtant à sourire et qui, en même temps, dénotent l'ignorance crasse de ceux qui oseraient les utiliser. Mais alors, pourquoi tolère-t-on, chez nous, l'expression "Tutsis congolais'" ?  D'autres vont même jusqu'à évoquer des termes étranges comme Banyamulenge, Banya-Uvira,  Banya-Bwisha, Banya-machins et que sais-je encore !  Ces vocables ont, semble-t-il fait leur apparition à partir des années 1976.
Mais à la suite de quelle opération de génération spontanée les membres de ces prétendues ethnies congolaises sont-elles surgi  dans le paysage démographique congolais ? Les Tutsis périront, tués par le poison et le venin de leurs mensonges.
Donc, cher Monsieur Kabongo,  ne prenez surtout pas le risque de balayer d'un revers méprisant de la main le passé du Congo et l'histoire des Congolais car, ce faisant, vous vous attirez immédiatement les soupçons d'être un Tutsi, malgré votre nom qui fleure bon, trop bon peut-être un compatriote originaire du Kasaï et qui cherche à noyer le poisson.
Le pitoyable stratagème utilisé depuis des années par des Tutsis et consistant à se doter de noms à consonance luba ne fonctionne plus. Il faudra demander à leurs bureaux d'études de trouver d'autres astuces pour tenter de duper les Bantous congolais qui, désormais, sont montés sur les remparts et se tiennent prêts, le couteau entre les dents,  à dénoncer toute tentative de mensonge, d'imposture et de falsification. Les Tutsis, à ce sujet, ne reculent devant rien. Ils sont même parvenus à induire en erreur les auteurs d'une encyclopédie dénommée Encarta, publiée par Microsoft depuis plus de 20 ans et dans laquelle ils osent affirmer, noir sur blanc, que la population congolaise est composée de Tutsis congolais à 48% !! Sans blague.
Mon cher Kabongo, "mon cher wanyi", lorsque  vous parlez des Belges et des Grecs devenus Congolais ou de Libano-congolais qui défendent la cause et les intérêts des Congolais, font des affaires et s'enrichissent au Congo pour,  ensuite sauter à pieds joints et parler des "Tutsis congolais",  vous vous tirez une balle dans le pied, vous tendez la verge avec laquelle vous allez subir le supplice de la flagellation et vous tressez vous-même la corde avec laquelle vous allez bientôt être pendu. C'est exactement le genre d'amalgame susceptible de jeter sur vous un immense discrédit quant à votre érudition et à votre probité intellectuelle.  Je répète: on n'associe pas une identité ethnique étrangère à une appartenance nationale. On ne parle pas de Bavarois allemand, ni de Limousin français, ni d'Andalou espagnol, pas plus qu'on ne parle de baluba congolais, de mongo congolais, de batetela, de bayombe ou de bantandu congolais.
En d'autres termes, lorsqu'on est Bavarois, on est forcément allemand. Lorsqu'on est lyonnais, on est  forcément français. Lorsqu'on est catalan, on est forcément espagnol de nationalité. Lorsqu'on est wallon, on est forcément belge de nationalité.  Vu ? Le couple sémantique "tutsi congolais" porte dans sa dénomination même sa propre condamnation au pilori.
Qu'il y ait des Rwandais congolais, des Burundais congolais, des Ougando-congolais, passe encore. Mais pas de Tutsis congolais, ou de Bamiléké congolais, ou de Yoruba, de Haoussa, de Xhossa ou de Zulu  congolais.  A tous les coups, dans votre prose ci-dessous, vous jonglez avec les identités ethniques et les appartenances nationales en confondant allègrement les unes et les autres,  en mélangeant les genres quand le procédé vous arrange et en les séparant quant cela vous dérange. Résultat: vous avez servi à vos lecteurs une horrible bouillabaisse non comestible.
Démontrant par-là votre farouche volonté de semer la confusion, vous allez jusqu'à parler de Juifs-congolais" à savoir, vous associez une appartenance religieuse à une nationalité. Du n'importe quoi.  Les Juifs qui deviennent congolais le font à partir de la nationalité israélienne et non pas depuis  leurs croyances religieuses. Ils demeurent juifs, continuent de pratiquer leur religion mais changent seulement de nationalité. On parle donc d'Israélo-congolais. Généralement, ils cumulent les deux nationalités. Je ne connais pas beaucoup d'Israéliens ayant renoncé à leur appartenance à la nation israélienne.
La République démocratique du Congo est une mère au ventre fécond et aux mamelles généreuses. De ce fait, elle a nourri de nombreux peuples de la terre, à commencer par ceux des pays voisins. Mais lorsqu'on a tété les seins de la mère Congo, on devient Congolais, on devient même un Muntu congolais  et on cesse de se référer à son appartenance ethnique d'origine.
Il en est ainsi des descendants des lointains Togolais (voir les Eketebi et les Engulu) et d'autres enfants de parents étrangers, désormais totalement confondus avec les Bantous congolais.  On en est loin avec les Tutsis. Pourquoi ?  Parce que dès le début de l'immigration au Congo des membres de cette ethnie à partir de 1935, une seule idée leur trottait dans la tête à savoir, s'emparer des terres congolaises, créer un tutsiland ou foyer national tutsi aux dépens du territoire du Congo belge d'abord, de la république démocratique du Congo ensuite.
Les flux migratoires des Tutsis au Congo, les uns clandestins et illégaux (notamment ceux ayant impliqué des pasteurs nomades tutsis à la recherche, paraît-il, de verts pâturages pour leurs troupeaux de vaches); les autres officiels à la faveur de la MIB, (mission d'immigration belge au Congo) et comprenant des ouvriers pour les usines, des mineurs, des travailleurs agricoles, des agents administratifs et des étudiants tutsis rwandais;  tout ce beau monde ne nourrissait qu'un seul dessein: se draper dans la nationalité congolaise pour, ensuite,  trahir la même nationalité, confisquer les terres congolaises et fonder un pays dont la population serait exclusivement composée de Tutsis.
C'est ce procédé qui fut utilisé avec succès en 2002, lors du funeste dialogue congolais de Sun City au terme duquel, du jour au lendemain, un Tutsi rwandais dénommé Joseph Kabila se retrouva confirmé président de la République démocratique du Congo et un autre, appelé Azarias Ruberwa fut nommé vice-président chargé de la défense (ben voyons !!).
Plus tard, à la suite de  nombreuses opérations de brassage au sein des FARDC, des milliers d'officiers et de soldats  issus de milices armées tutsies rwandaises obtinrent la nationalité congolaise et furent admis à la tête ou au sein des plus hautes institutions nationales congolaises.
Actuellement, dans les rangs des forces armées congolaises, on ne compte pas moins de 9 généraux, 22 colonels et lieutenants colonels, 77 majors et plus de 330 capitaines, tous des Rwandais et tous exclusivement des Tutsis. Parmi eux, pas  un seul Hutu rwandais.  Et que dire de Charles Bisengimana, un Tutsi nommé par son frère ethnique directeur général de la police nationale ?
Et comment interpréter la mainmise des Tutsis sur les services étatiques stratégiques congolais  comme la direction générale des impôts, comme le port de Matadi et comme l'OFIDA, office des douanes et accises ? Pourquoi n'y trouve-t-on pas, même dans une proportion insignifiante  des Ougandais, des Tanzaniens, des Angolais, des  Zambiens, autant de nationalités pourtant voisines et frontalières du Congo  comme le sont les Tutsis rwandais ? Jusques à quand cherchera-t-on à prendre les Bantous congolais, qui sont les  enfants du bon Dieu "pour des canards sauvages ?"
Parlons peu mais parlons net, dru et crû: depuis le 17 mai 1997, date de l'irruption de l'AFDL à Kinshasa et dans le paysage politique congolais, la présence des Tutsis chez nous revient à avoir jeté une pleine poignée de sable rwandais dans la marmite de riz congolais. Qui va consommer une telle mixture ? Dès lors, la nourriture politique congolaise est devenue immangeable tandis que, dans le même temps, la tragédie s'est installée durablement à l'intérieur des frontières congolaises.
Du reste, il existe un plan d'occupation du Kivu, élaboré par les Tutsis vivant au Congo  dès 1962, et qui explique à lui seul tous les malheurs, toute la confusion et tous les millions de morts que nous déplorons depuis 17 ans. Le Tutsi n'est pas seulement le problème du Muntu congolais. C'est notre cauchemar. Il est la cause de toutes les misères qui nous accablent. Il faudra, le moment venu et toutes affaires cessantes, procéder à un "débrassage" intégral, général et impitoyable des Tutsis de toutes les institutions congolaises. C'est la condition sine qua non pour retrouver la paix, restaurer la sécurité et créer les conditions du développement économique et du progrès social au Congo.
Pas facile car, les Tutsis fonctionnent désormais comme une immense maffia internationale, comme une société du crime, organisé à l'échelle mondiale, possédant des agents, notamment féminins, dans toutes les grandes villes du monde, dans toutes les institutions des pays et dans toutes les organisations internationales. Les Bantous congolais doivent le savoir, se préparer en conséquence, prendre les mesures de sauvegarde et de prévention qui s'imposent s'ils veulent encore exister jusqu'à la fin du 21e siècle. Désormais, c'est leur survie qui est en jeu car, leur génocide a déjà été programmé par les multinationales minières, bancaires, pétrolières et industrielles qui ont instrumentalisé les Tutsis rwandais pour accomplir cette funeste et sale besogne. Les 8 millions de morts que pleurent les Bantous congolais doivent être mis au débit de la stratégie de leur annihilation.  Malheur aux Bantous congolais si, pour leur salut, ils comptent sur M. Martin Koebler de la Monusco, sur l'Irlandaise Mary Robinson, sur  l'Américain Russeil Feingold et sur tous les autres émissaires et envoyés spéciaux dépêchés au Congo  mais qui ne connaissent strictement rien de notre pays et de notre peuple.  Du reste, ils ne parlent et ne comprennent aucune de nos quatre langues nationales. Que dis-je, ils ne s'expriment même pas en français qui est pourtant une langue occidentale comme celles qu'ils utilisent eux-mêmes. Imaginez un peu l'envoi  en Belgique d'un Congolais ne parlant ni ne comprenant pas un traitre mot en français ou en flamand et à qui il serait demandé de tenter de résoudre la querelle linguistique opposant Wallons et Flamands !!
Jamais à court d'imagination, les Tutsis qui manipulent également la Monusco ont inspiré à M. Martin Koebler un étrange discours où il est question de "décentralisation" et de plan Marshall pour le développement du Kivu.  Il s'agit en réalité d'une lamentable stratégie de balkanisation du Congo cousue de câble blanc. Jamais leur funeste projet de dislocation de l'unité territoriale congolaise ne verra un commencement de réalisation. Malgré le milliard de dollars mis sur la table par Bill Gate pour financer cette entreprise de balkanisation rampante du Congo, tous les conjurés, notamment Bill Clinton, Tony Blair et les grands actionnaires des multinationales qui misent sur le dépeçage du Congo vont se retrouver bientôt le bec dans l'eau.  Ils commettent l'erreur de confondre notre pays avec le Soudan.
Monsieur Kabongo, je vous présente mes civilités et, espérant que vous êtes un Muntu congolais, vous souhaite une année 2014 pleine de santé, de bonheur et de prospérité.  Dans le  cas contraire, si vous êtes un Tutsi dissimulé sous l'identité nominale d'un Muntu, je retire mes souhaits tout en demandant aux mânes de nos ancêtres de vous infliger dès le début de l'an nouveau  le châtiment qui sied aux individus et aux peuples manquant de gratitude ainsi que de reconnaissance envers leurs hôtes. Nous avons offert aux Tutsis, pendant des décennies l'exil,  le gîte et le couvert, nous les avons protégés, enrichis, rendus puissants et prospères. Et voilà qu'ils se retournent aujourd'hui contre nous pour nous poignarder dans le dos, pour tenter de balkaniser notre pays en servant de sous-traitants pour des puissances étrangères. Il existe un barème arrêté par la justice divine et prévoyant des  souffrances indicibles pour la punition de tels individus.
Puisse les  Tutsis du monde entier se convaincre qu'ils seront bientôt, dès 2014, convoqués devant le tribunal de l'Histoire pour répondre des atrocités et des abominations qu'à travers leurs milices armées extrémistes comme l'AFDL, le RCD-Goma, le CNDP et le M23, ils ont commises au Congo, dans le pays dont le peuple eut la naïveté de les prendre pour des frères et de les traiter en conséquence.
A bon entendeur, salut !!
KWEBE KIMPELE
Liège, le 6 février 2014.

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