Kinshasa : MAPEKI Junior alias RADEK Suprême porte plainte contre l'ANR pour torture
Rédigé le Samedi 19 Décembre 2015 à 22:10
Cette plainte a été réceptionnée au bureau du Procureur Général de la République (PGR) le 18 décembre 2015. Elle vise trois plus hauts responsables de l’ANR que RADEK accuse de l’avoir notamment fait tabasser à coup de matraque électrique durant 20 minutes et aspergé de l’eau froide, entre les 1er 5 août 2015, aux motifs qu’il serait indiscipliné; et menotter pieds et mains, du 29 octobre au 03 novembre 2015, et tabasser par cinq agents pour avoir protesté contre sa détention prolongée sans être présenté devant l’autorité judiciaire compétente.
Kinshasa, le 19 décembre 2015 : - L’Association congolaise pour
l’accès à la Justice (ACAJ) se réjouit du dépôt, par M.
MAPEKI N’LABU Junior alias « RADEK Suprême », d’une plainte contre
des responsables de l’ANR pour arrestation et détention arbitraires,
actes de torture et mauvais traitements.
l’accès à la Justice (ACAJ) se réjouit du dépôt, par M.
MAPEKI N’LABU Junior alias « RADEK Suprême », d’une plainte contre
des responsables de l’ANR pour arrestation et détention arbitraires,
actes de torture et mauvais traitements.
Cette plainte a été réceptionnée au bureau du Procureur Général de
la République (PGR) le 18 décembre 2015. Elle vise trois plus hauts
responsables de l’ANR que RADEK accuse de l’avoir notamment fait
tabasser à coup de matraque électrique durant 20 minutes et aspergé
de l’eau froide, entre les 1er 5 août 2015, aux motifs qu’il serait
indiscipliné; et menotter pieds et mains, du 29 octobre au 03
novembre 2015, et tabasser par cinq agents pour avoir
protesté contre sa détention prolongée sans être présenté devant
l’autorité judiciaire compétente.
la République (PGR) le 18 décembre 2015. Elle vise trois plus hauts
responsables de l’ANR que RADEK accuse de l’avoir notamment fait
tabasser à coup de matraque électrique durant 20 minutes et aspergé
de l’eau froide, entre les 1er 5 août 2015, aux motifs qu’il serait
indiscipliné; et menotter pieds et mains, du 29 octobre au 03
novembre 2015, et tabasser par cinq agents pour avoir
protesté contre sa détention prolongée sans être présenté devant
l’autorité judiciaire compétente.
Il a annexé à sa plainte douze photos établissant des stigmates
de sa torture et mauvais traitements subis, s’est engagé à participer
à toutes les étapes de l’enquête et demandé expressément une
protection contre toute action de représailles.
de sa torture et mauvais traitements subis, s’est engagé à participer
à toutes les étapes de l’enquête et demandé expressément une
protection contre toute action de représailles.
« Conformément aux articles 12, 13 de la Convention contre la
torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants
, les autorités judiciaires de la RDC ont l’obligation de procéder
immédiatement à une enquête impartiale, prendre des mesures de
protection du plaignant et des témoins et d’assurer à la victime
une réparation équitable et adéquate », a rappelé Me Georges
Kapiamba, Président de l’ACAJ.
torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants
, les autorités judiciaires de la RDC ont l’obligation de procéder
immédiatement à une enquête impartiale, prendre des mesures de
protection du plaignant et des témoins et d’assurer à la victime
une réparation équitable et adéquate », a rappelé Me Georges
Kapiamba, Président de l’ACAJ.
« La RDC a ratifié la Convention précitée par l’ordonnance-loi no
89-014 du 17 février 1989 et promulgué la loi no 11/008 portant
criminalisation de la torture le 09 juillet 2011 », a-t-il conclu.
89-014 du 17 février 1989 et promulgué la loi no 11/008 portant
criminalisation de la torture le 09 juillet 2011 », a-t-il conclu.
M. RADEK a été arrêté le 19 mai 2015 par des agents de sécurité
avant d’être libéré le 14 décembre 2015. Il poursuit actuellement
des soins médicaux appropriés.
avant d’être libéré le 14 décembre 2015. Il poursuit actuellement
des soins médicaux appropriés.
L’ACAJ recommande au Gouvernement de faire mener une enquête
exhaustive sur tous les cas de torture et mauvais traitements déjà
imputés aux agents de sécurité, faire sanctionner leurs auteurs et
ordonner la fermeture de tous les lieux de détention où ces actes
se commettent.
exhaustive sur tous les cas de torture et mauvais traitements déjà
imputés aux agents de sécurité, faire sanctionner leurs auteurs et
ordonner la fermeture de tous les lieux de détention où ces actes
se commettent.
Pour les renseignements supplémentaires, contacter :
Me Venance Kalenga, Chargé de protection à l’ACAJ
Téléphone : +243 997432886
Email : venancekalenga@gmail.com
Me Venance Kalenga, Chargé de protection à l’ACAJ
Téléphone : +243 997432886
Email : venancekalenga@gmail.com
Keine Kommentare:
Kommentar veröffentlichen