Le chef de la diplomatie allemande désigne implicitement la Slovaquie et la Hongrie, qui refusent de respecter les quotas de réfugiés imposés par Bruxelles.
Les pays de l'Union européenne qui refusent de se soumettre à l'accueil des réfugiés dans le cadre d'un programme de quotas de répartition pourraient être visés par des sanctions juridiques, a menacé ce samedi le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier dans un entretien accordé à l'hebdomadaire Der Spiegel
"L'Europe est une communauté de droit. La parole donnée compte. Et si on ne peut pas faire autrement, les choses seront réglées par les voies juridiques prévues à cet effet (…) La solidarité européenne n'est pas une voie à sens unique (…) Ceux qui refusent doivent savoir ce qui est également en jeu pour eux : des frontières ouvertes en Europe ", a déclaré le chef de la diplomatie allemande, qui désigne implicitement la Slovaquie et la Hongrie. Les deux pays ont en effet porté plainte auprès de la justice européenne contre les quotas de répartition de réfugiés entre les États membres de l'UE adoptés en septembre.
Ces déclarations du ministre allemand font écho à celles du chancelier autrichien, Werner Faymann, qui juge que ces pays, qui perçoivent plus d'argent de l'UE qu'ils n'en versent au budget, pourraient voir certaines de leurs subventions diminuées s'ils refusaient de se plier à la règle des quotas. La Slovaquie, qui souhaite recevoir exclusivement des migrants chrétiens, ne compte accueillir que 25 familles, soit au total 149 réfugiés chrétiens d'Irak, alors que la politique des quotas lui impose d'en accueillir 2 300.
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