APRÈS LE JET D'ÉPONGE PAR QUELLE PORTE SORTIR ?
Par la grande porte ou par celle de secours?
Jamais départ n'a été autant réclamé. C'est à corps et à cris que cette réclamation, cette protestation s'est transformée en révolte. Elle s'est intensifiée avec les tentatives de réécriture de la constitution au profit de Kabila.
Mais si jamais il s'en allait que se passerait-il?
Tout, sauf son maintient disent les mécontents d'un bilan entaché inutilement de sang.
Révolte, critiques et d'autres moyens traduisant le mécontentent n'ont jusqu'à présent fait bouger qui que ce soit.
Oú va-t-il-se diriger, sitôt son abandon ou éjection du pouvoir s'effectue?
Partira-t-il de lui même?
Car qui ne dit mot consent.
Ce silence est-ce tout une méthode pour dévier, calmer, gagner du temps? Le langage de bois en ce qui concerne un candidat de sa majorité qui battrait tout autre, serait-ce un avant goût de l'annonce d'un départ forcé car se trouvant au centre des feux croisés?
Sans galons, titres ni honneur, mais avec des garanties de n'être pas inquiété, Kabila serait-il prêt à céder le fauteuil?
Quoi qu'il fasse, il le fera tout en redoutant d’éventuels poursuites, jugements ou procès pour répondre de quelques accusations pour des disparitions non encore élucidées.
Bénéficiera-t-il d'une sortie honorable? Parce qu’il semble qu'il y a eu tripatouillage de la constitution voir tentative, nous sommes en droit de nous interroger si cette dernière est le vœux de Kabila?
Son entourage, de peur de payer la lourde facture qualifiée de trahison au profit d'un "non Congolais" ou d'un congolais d'adoption, aimerait toujours et encore demeuré à la table du grand mangeoire de la République et n'a de sauvetage qu'en s’arque boutant derrière le bouclier kabiliste.
Qui du gouvernement Kabila serait prêt à quitter le bateau pour se noyer dans des marrées inconnues, sans garanties ni future ou lendemain rassurant?
Des démissions en cascades sont la réponse à ce que tout le monde aimerait savoir quant à l'avenir politique de toute une classe mobutiste qui tombera aussi souzs le refus d'un troisième mandat ou retournement de la veste!
Pourquoi est-ce qu'il ny aura point de sortie honorable?
Pourquoi est-ce qu'il ny aura point de sortie honorable?
Jamais il n'y aura de sortie pompeuse sur tapis blanc, c'est archi compliqué eu égard au nombre de victimes , à la répression sanglante et à cette rogne rependue de la désolation provoquée par les morts. Entres autres raisons, le manque de complicité entre le pouvoir et le peuple qui n'émettent pas sur la même longueur d'ondes, ce manque de dialogue va bientôt déboucher sur un dénouement qui a tendance à devenir toujours plus brutale
Qu'elle porte de sortie pour Kabila?
Ce semblant d'immunités le couvrirait après son mandat?
Serait-il à même de jouir de la non poursuite de l'après règne en toute tranquillité?
Quand l'on pense que même des chefs d'états étrangers avaient fermement critiqué la répression deu régime contre des défenseurs de droit de l'homme.
Le sort de Kabila est problématique en ce qui concerne son départ du fauteuil.
N'est-il pas en train de mijoter un coup qui ne doit tourner qu'autour de son maintient , à la limite, d'un clownage ou dauphin-age voir un marionnettiste soit un "double", afin de revenir au pouvoir,à la façon manière Poutine. à ce niveau, ce qui est intéressant, c'est le fait qu'il y a longtemps que les populations africaines ont ouverts grands les yeux pour dénoncer. les démons de la rue ont bravé les armes à feux et n'auront pas la langue dans la poche et c'est déjà cela la maturité politique.
Une chose est sure et certaine, au 1er champ de coq ou au 1er coup du marathon présidentiel en RDC-Kinshasa, il y aura à coup sure, un véritable carambolage politique qui causera beaucoup des divisions politiques car ceux des opposants pros et contre seront consultés et entretenus aux billets verts pour une constitution-revue et corrigée, docilité-aveugle...
Il y a cependant une chose des plus importante c'est la présence du sphinx, lequel, tout le monde est unanime, la stature reste convaincante malgré l'age.n ce qui le concerne, eu égard à la poussée, une pression très forte et une montée haine publique plane tandis que l’impopularité, se repend et se confirme.
A ce point les choses tournent mal et risque de s'empirer pour lui comme avant toutes élection que Kabila qui le sait, risque d’essayer le tout pour les tous, se disant, qui ne risque rien n'a rien...ensuite, jouant le je je-m’en-foutiste:" j'ai l'armée et vais tiré dans le tas" comme ce fut le cas avec les révoltés aux bâtons de" Moise -Mukungubila"..
Kabila a fait sienne la routine de matraquage et mitraillage des foules. Seulement voila, seule avec
Son arme au poing, il ne pourra pas du tout venir à bout d'un peuple qui crie, pleure, chante sa rébellion et pas à pas...Cette fois, il aura très difficile et même quelques couvres feux ne réussirons point à faire baisser d'un cran une montée de fièvre voir, de révolte, de refus et de barrage catégorique d'un 3 ème , 4 ème enfin de compte.
Réussira-il à s'éterniser, à jouer les prolongations si oui, jusqu'à quand?
Quant au revers de la médaille du changement éventuel de l'après Kabila, des nouvelles questions seront posées en ce qui concerne une fin probable des rois fainéants ou l'air des fils des Chefs d'états, à l'image du Togo...
Enfin faut-il vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué?
Dans le cas d’espèce, tué l'ours n'est-il pas égale à faire une croix sur des milliards congelés en banque à l'étranger?Alors prudence petits pas, attention pas dans le plat car ils sont encore à table
les dignitaires d'il y a 16 ans après et à chaque fin de mandat, il y a eu quelques grabuges, des tueries, arrestations, intimidations et couvre feu...puis tout a semblé être revenir À la normale mais alors, en apparence car des murmures et des cris se sont élevés et tout de suite étouffés.
Cette fois ci, les choses risquent-elles de se ressembler?
Qu'à cela ne tienne, il y aura des débats, des combats mais enfin de compte tôt ou tard le dernier mot revient toujours même pour quelques heures, au peuple avant d'être de nouveau récupéré, comme c'est le cas en Egypte, par les hommes en uniformes. Question :"En sera-t-il de même au Congo-Kinshasa?
La RDC sera t-elle la référence d'autres états en matière d'alternance?
Nous ne le pensons pas car, à chaque fois qu'il y a une petite révolte, la riposte est immédiate et cruelle:"Silence , on tue!"
2016-qui tend vers sa fin aura cuisiner les plats de demain et demain c'est 2017 qui se pointe à l'horizon . 2017 en République dite Démocratique du Congo sera l'année butoir pour des règlements de comptes aux urnes, si pas, beaucoup d'encre va couler et plus certainement, des voix qui vont se faire entendre aux 4 coins du globe.
Après les réalités du Burkina Faso, du Congo Brazzaville, du Burundi et bien entendu du Rwanda qui est toujours impliqué dans l'actualité en RDC, il se prépare une mutation en deux temps ou deux vitesses. il se pourrait aussi que la surprise soit au rendez vous. C'est celle de voir Kabila militait pour un candidat dauphin de son choix qui se mettra sur la même ligne de départ avec des avantages liés au budget d'une propagande bien financée.
Une situation politique chaotique mais alors bénéfique qui sera un par-brise transparent s'ouvrant sur un paysage politique des plus respectables pour le future. Ce canal obligé permettra à ce pays, longtemps mâter, à se redresser pour se prévaloir. 2017 sonnera le glas d'un marathon des états qui abandonneront le tripatouillage de la constitution. Il faut noter la rapide maturité politique de l'Afrique contre des falsifications de tous genres qui a mis la pusse à l'oreille des anti-alternances qui contourne ce cheminement dangereux pour amorcer un raccourci qui est soit un "Dialogue" avec l'opposition ou "Référendum".
Il ne se passera rien de nouveau si ce n'est qu'il y aura de foyers de tensions toujours grandissant qui donneront naissance à une cascade de journées mortes puis s'en suivront des arrestations, enlèvements voir des tueries et d'autres vandalismes d'une part, le grand branle bas de combats enfin, il se peut aussi que le tout se déroule dans le calme, d'ici là, nous souhaitons que les congolais privilégierons:" beaucoup d´eau que de sang sous le pont.
-Moise Katumbi risque -t-il grâce aux avantages:"Jeunesse, fortune et réalisation de damer le pion au Sphinx?
-L'APRÈS KABILA
-TSHISEKEDI SERA-T-IL LE PLUS VIEUX PRÉSIDENT AFRICAIN?
-TSHISEKEDI UN PRÉSIDENT SANS DAUPHIN
-L'APRÈS TSHISEKEDI
Enfin autant de question qui confirme qu' il y a et il y aura pour le cas de la RDC beaucoup matières à analyse car le choix quelque soit le siège laissé vide provoquera une équation à plusieurs inconnus et ne résolvera pas en 2017 avant ou après le difficile choix.
En attendant, voyons ce qu’accouche ce dialogue si ce n'est d'une souris buttant contre une prolongation réclamée à corps et à cris, il néanmoins de ressembler à celui de sourds-
Le Dialogue?
BLOGGLOBTROTTEUR
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