Mercredi, 11 novembre, 2015
Endeuillée par la mort de l’ancien président Mathieu
Kérékou, la nation fixée sur le programme des
obsèques reçoit en pleine figure le coup immoral du
comité national des manifestations officielles . Le
Conamo a livré un budget vertigineux évalué à
un milliard deux cent millions de Fcfa. Pour enterrer
l’illustre disparu, les organisateurs
ont retrouvé une grossière inspiration pour inventer le
milliard funèbre. Le montant sorti du couvent du Conamo
devient vite l’enjeu des funérailles. Kérékou, même mort,
est le fonds de commerce des fossoyeurs impénitents de
la morale.
Kérékou, la nation fixée sur le programme des
obsèques reçoit en pleine figure le coup immoral du
comité national des manifestations officielles . Le
Conamo a livré un budget vertigineux évalué à
un milliard deux cent millions de Fcfa. Pour enterrer
l’illustre disparu, les organisateurs
ont retrouvé une grossière inspiration pour inventer le
milliard funèbre. Le montant sorti du couvent du Conamo
devient vite l’enjeu des funérailles. Kérékou, même mort,
est le fonds de commerce des fossoyeurs impénitents de
la morale.
Les fantasmes du Conamo accouchent donc d’ 1milliard
200 millions de Fcfa. Au banquet de la mort, on se
délecte ainsi de la corruption à grande échelle.
Heureusement, le gouvernement a déjà rejeté les
propositions de la honte. Heureusement. Mais le
chroniqueur hébété, voire choqué par les intentions
insalubres du Conamo, s’autorise à s’insurger contre les
appétits primitifs de la galerie de cupides qui s’occupent
des obsèques du regretté Kérékou. Rappelons le montant
féroce rêvé par cet étonnant Conamo pour l’exercice
organisationnel des obsèques historiques de l’ancien
chef d’Etat octogénaire. 1 milliard 200 millions.
200 millions de Fcfa. Au banquet de la mort, on se
délecte ainsi de la corruption à grande échelle.
Heureusement, le gouvernement a déjà rejeté les
propositions de la honte. Heureusement. Mais le
chroniqueur hébété, voire choqué par les intentions
insalubres du Conamo, s’autorise à s’insurger contre les
appétits primitifs de la galerie de cupides qui s’occupent
des obsèques du regretté Kérékou. Rappelons le montant
féroce rêvé par cet étonnant Conamo pour l’exercice
organisationnel des obsèques historiques de l’ancien
chef d’Etat octogénaire. 1 milliard 200 millions.
Et ce n’est pas seulement le chiffre astronomique ventilé
sans pudeur qui provoque l’émoi et la consternation.
Les sommes affectées à certains chapitres des dépenses
prévues, font pleurer. Il vaut mieux en rire de peur
de tomber en syncope. 1 milliard 200 millions disais-je.
Il est réservé la somme dérisoire de 50 millions à la
famille du Président défunt et 45 millions à des réparations
Le mausolée est juste coincé dans la mention « pour
mémoire » et n’est pas pris en compte dans le milliard.
Bref, le Conamo emballé par l’opportunisme lugubre, est
obsédé par les dividendes des obsèques.
sans pudeur qui provoque l’émoi et la consternation.
Les sommes affectées à certains chapitres des dépenses
prévues, font pleurer. Il vaut mieux en rire de peur
de tomber en syncope. 1 milliard 200 millions disais-je.
Il est réservé la somme dérisoire de 50 millions à la
famille du Président défunt et 45 millions à des réparations
Le mausolée est juste coincé dans la mention « pour
mémoire » et n’est pas pris en compte dans le milliard.
Bref, le Conamo emballé par l’opportunisme lugubre, est
obsédé par les dividendes des obsèques.
Conamo fait pleurer. Plus que la mort, cette grosse
machine respire l’oxygène de la mafia ruineuse prête à
vivre en parasite. Et sa gloutonnerie n’a pas de frontière.
Maintenant, la mort puis l’enterrement du Kaméléon lui
offrent l’occasion de pillage économique. Mais,
ce Conamo, un assemblage de sangsues, n’aura
jamais le milliard de l’escroquerie. Jamais. Et c’est
déjà l’une des rares bonnes nouvelles de cette fin
d’année préélectorale dominée par les incertitudes
politiques et surtout une fin de mandat pavée de
sinistrose.
machine respire l’oxygène de la mafia ruineuse prête à
vivre en parasite. Et sa gloutonnerie n’a pas de frontière.
Maintenant, la mort puis l’enterrement du Kaméléon lui
offrent l’occasion de pillage économique. Mais,
ce Conamo, un assemblage de sangsues, n’aura
jamais le milliard de l’escroquerie. Jamais. Et c’est
déjà l’une des rares bonnes nouvelles de cette fin
d’année préélectorale dominée par les incertitudes
politiques et surtout une fin de mandat pavée de
sinistrose.
Triste Conamo. Tombée dans les caniveaux, cette
structure se lave avec la boue et traîne la senteur
de chose exécrable. A la petite semaine, le petit
pays soumis à la vaine refondation, se déchire
dans la crise des valeurs. On était néanmoins
à mille lieues d’imaginer qu’il y aurait du soufre
dans les intentions d’un certain Conamo en
charge des obsèques du Général président.
structure se lave avec la boue et traîne la senteur
de chose exécrable. A la petite semaine, le petit
pays soumis à la vaine refondation, se déchire
dans la crise des valeurs. On était néanmoins
à mille lieues d’imaginer qu’il y aurait du soufre
dans les intentions d’un certain Conamo en
charge des obsèques du Général président.
Kérékou mérite mieux que l’esprit mercantile
développé sournoisement sur son décès et son
enterrement. Le Conamo a raté son escroquerie
mais cette volonté d’exploiter financièrement le
cadavre de l’icône de la République révèle
les grandes plaies de la conscience et la perte
des repères. Asservi à l’argent, on dévale
avec enthousiasme dans l’ignominie.
développé sournoisement sur son décès et son
enterrement. Le Conamo a raté son escroquerie
mais cette volonté d’exploiter financièrement le
cadavre de l’icône de la République révèle
les grandes plaies de la conscience et la perte
des repères. Asservi à l’argent, on dévale
avec enthousiasme dans l’ignominie.
Et ce Conamo enclin au milliard dans ses œuvres
aurait dû faire preuve de retenue et éviter de
porter les loques de l’immoralité en sortant de
nulle part un montant gonflé à la pompe de la
sinistre corruption. En cette saison des
hommages à Kérékou, la pathologie de gain
de prébendes continue de mouvoir une race
de profiteurs qui polluent le deuil avec des
initiatives dégoûtantes.
aurait dû faire preuve de retenue et éviter de
porter les loques de l’immoralité en sortant de
nulle part un montant gonflé à la pompe de la
sinistre corruption. En cette saison des
hommages à Kérékou, la pathologie de gain
de prébendes continue de mouvoir une race
de profiteurs qui polluent le deuil avec des
initiatives dégoûtantes.
Le Conamo misait sur le milliard, au miroir de la
mort. Le gouvernement a déjoué le coup du
déshonneur.
mort. Le gouvernement a déjoué le coup du
déshonneur.
Source : Benin news
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