Burkina Faso : Compaoré retour au marathon ou sur la touche ? G.Diendere Interview

BURKINA FASO

L'AVANT PUTSCH

Combien de cadavres devrait traverser ou enjamber Compaore jusqu'au fauteuil présidentiel perdu? Dans ce nouveau marathon présidentiel qui devrait lui accorder une carte de participation, aurait-il encore des poumons ou en recevra-t-il d'aciers, oui des poumons d'aciers pour parcourir des kilomètres des burkinabés morts et ceux qui vont mourir qui le sépare du fauteuil présidentiel dont il vient d'être éjecté?  L'histoire se répète, on a le plus souvent vu un assassin revenir à l'endroit du crime soit pour effacer toutes traces soit pour y chercher sa sentence et y être tuer avec la même arme du crime!

Compaore bis est donc une dramaturgie riches en épisodes

ACTE 1er

C´est désormais une série noire qui s'inscrit dans la lige droite d'une élection à cercueil ouvert car, ne l'oublions pas, la victime, Thomas Sankara qui a été déterrer attendrait que la sentence tombe afin que les criminels soient  démasqués jugés et punis. À ce propos, il ne restait que quelques jours pour que les résultats des enquêtes soient divulgués au peuple qui était tout oreilles dressé. jusqu'à ce que ce putsch vienne bousculé tous les calendriers... 

ACTE 2

Au Burkina Faso, la tension ne baissera pas de sitôt aussi longtemps que les putschistes ne réussiront pas à effacer toute traces, toutes empruntes laissés au lieu du crime de l'ex président Thomas sankara. Bien entendu une des raisons dont le but était de freiner, bloquer la parole des juges qui devaient rendre compte; leur imposer le silence, provoquer un sans suite. Les assassins auteurs de l'odieux crime qui propulsera l'ex président, Compaoré, commanditaire éventuel de l'assassinat sur le fauteuil du défunt chef de l'ètat ressemblent à s'y tromper aux mêmes militaires ayant à la tête Gérhard Diéndéré, chef des putschistes actuellement face à face avec des éléments de la même armée voués à la cause du peuple.

L'implosion de l'armée est désormais chose irrémédiables. Au sein de l'armée, règne depuis bien longtemps une atmosphère empoisonnées. Il va falloir désormais compter avec les pros Compaoré et les pros peuple soit ceux qui réclament que justice soit faite donc une partie de l'armée qui serrait prête à en découdre en cas de maintient de la situation du putsch actuel. Des négociations sont faites, les président Macky Sal et Boni yayi ont fait le déplacement mais n'ont pas encore récolté des résultats à même de faire baisser la tension alors que les forces sont face à face, à bout portant. L'explosion est donc à redouter si pas maintenant dans tous les cas, rien ne présage à l'entente.                            

                                                           

La libération de Monsieur Kafando est en fait une sorte de liberté-résidence surveillée de même que pour le 1er ministre du gouvernement de transition Isaac Zida dont l'on a pas encore revu le béret. Il y a donc une sorte de bras de fer, au paravent face à Kafando depuis, les choses se sont donc rependues tout comme se calmer sans pour autant rassurer. Il se pourrait qu'ils arrivent à dire oui à la participation des pros Compaoré mais alors pas du tout lui même en chaire et en os, un retour qui risque de faire flamber tout le pays mais au par avant, des militaires s'interposeront pour une guerre du refus.


Kaisa Ilunga

BLOGGLOBTROTTEUR